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Les oeuvres d'art présentes sur les campus de l'Université Paris-Saclay

Depuis 1951, le 1% artistique a ouvert en France un vaste musée en plein air de plus de 12 000 œuvres dont celles d’artistes aussi illustres que Picasso ou Calder. L’obligation de consacrer un pour cent du coût d’une construction publique à l’acquisition d’une œuvre d’un créateur vivant a en effet, pour ambition de rapprocher le public, des arts plastiques.

Sur le campus d’Orsay, et sur ceux de Chatenay-Malabry, de Sceaux,de Cachan et du Kremlin-Bicêtre, la construction de bâtiments a donné lieu à l’acquisition d’œuvres d’artistes de renom. A la faveur d’une promenade, il est possible de découvrir des sculptures, des tapisseries et des peintures de créateurs des années 1950 et 1960 dont Paul Belmondo, Raoul Ubac ou Robert Couturier.

Où retrouver les oeuvres sur le campus Bures-Orsay-Gif ?

Les différentes oeuvres (tous campus confondus)

Apollon (1951)

de Paul Belmondo (1898-1982)

Elève de Charles DESPIAU, Paul BELMONDO est un adepte de la « manière » et de la tradition de RODIN. Ce statuaire et bustier perpétue la tradition classique française. Pour cette sculpture d’Apollon, il innove en y introduisant le mouvement.

Localisation : bâtiment 333, campus Orsay-Bures

L'homme et la science, L'homme et la nature (1967)

Tableaux de Georges Cheyssial (1907-1997)

Georges CHEYSSIAL aime conjuguer gloire et abandon, légende et réalité. Il s‘inscrit dans une tradition figurative inspirée de Masaccio et de Poussin. Ce peintre de l’enfance aura à cœur de faire vivre et reconnaitre la peinture figurative.

Localisation : Bâtiment 450, Hall des amphithéâtres, campus Orsay-Bures

Terra Mater (1962)

d'Alfred JANNIOT (1889-1963)

Terra Mater fait écho au goût du sculpteur pour la renaissance de l’art monumental. Elle constitue un hommage à Gaïa, déesse primordiale, ancêtre maternelle des divinités et des monstres. Elle évoque aussi la richesse végétale du parc de Launay.

Localisation : devant le bâtiment 302, campus Orsay-Bures

La force nucléaire (1964)

de Robert Couturier (1905-2008)

Formé par Aristide MAILLOL, Robert COUTURIER commence sa carrière, entre autres, par la réalisation de la sculpture du jardinier sur l’esplanade du Trocadéro, de facture néo-classique. Puis il abandonne le modelé pour lui substituer ce qu’il appelle une image de sculpture. Il utilise le plâtre sur des bâtis de bois et de fil de fer pour créer une forme humaine très effilée.

Localisation : devant l'entrée de l'IPN, bâtiment 100

Toiles

De Lucien FONTANAROSA (1912-1975)

Peintes en 1963, ces fresques illustrent un ensemble d’activités humaines : la construction, la pêche, le labour, la métallurgie, la chasse, la mort, la joute amicale, le rêve et la fête.

Localisation : Hall d'entrée de la BU Sciences, bâtiment 407, campus d'Orsay-Bures

La boule de neige (1908)

d'André Abbal (1876-1953)

Né dans une famille de tailleurs de pierre, André ABBAL se veut l’héritier des sculpteurs des 12ème et 13ème siècles. Il promeut le retour à la taille directe dans la pierre. Il sculpte de nombreuses figures d’enfants.

Localisation : derrière le bâtiment 300, campus Orsay-Bures

Flower (1972)

de Emile Gilioli (1911-1977)

Inspiré par le cubisme et la statuaire de l’ancienne Egypte, Emile GILIOLI est un des chefs de file de l’abstraction lyrique avec BRANCUSI et ARP. Cette image de fleur épurée, conçue pour l’IUT de Sceaux, répond à une des nombreuses commandes publiques dont a bénéficié le sculpteur.

Localisation : Jardin de l'IUT de Sceaux

Mosaïque

de Georges Guinot (1938-1993)

Inspiré par le maître italien de la mosaïque Luigi GUARDIGLI, il a conçu et réalisé ce pavement de 250m2 composé de plaques de marbres de Carrare : le rouge foncé, le vert des Alpes de Turin et le blanc de Carrare.

Localisation : Entrée principale de l'UFR Jean Monnet, Sceaux

Sculpture en mosaïque (vers 1974)

de François Bertrand (1927-auj)

François BERTRAND travaille principalement en intégration avec l’architecture notamment au titre du 1% artistique, démarche dans laquelle cette oeuvre typique des années 1970, s’inscrit.

Localisation : Cour intérieure de l'IUT d'Orsay

Oeuvre (vers 1972)

de Louis Chavignier (1922-1972)

Ces 3 sculptures qui forment une composition abstraite, sont une évocation des disciplines enseignées à l’IUT de Cachan : l’électricité, la mécanique et l’informatique industrielle.

Localisation : cour intérieure de l'IUT de Cachan

Mosaïque (1971)

d'Alain Hieronimus (1925-2006)

Initié à la mosaïque par le peintre futuriste Gino SEVERINI, Alain HIÉRONIMUS a réalisé cette composition abstraite, lyrique, propre à son époque. Il se consacrera ensuite à un paysagisme abstrait.

Localisation : entrée de l'UFR Jean Monnet à Sceaux

L'espace et la Terre (1973)

Tableaux de Georges Rohner (1913-2000)

Georges ROHNER prône le retour au dessin dans un contact fervent avec la nature. En réaction avec l’abstraction, il se veut peintre de la réalité, antimoderne et anti-conformiste. Il fonde à cette fin, le mouvement « Forces nouvelles » (1935-1939).

Localisation : Bâtiment Henri Moissan (BPC), Plateau de Saclay

Comme une musique (1973)

Tapisserie de Michel Seuphor (1901-1999)

Les traits non horizontaux évoquent des notes de musique sur une portée. SEUPHOR est adepte du dessin-peinture avec des silhouettes blanches comme en clair-obscur. Il constitue un fond de traits parallèles dont les modulations plus ou moins sombres sont obtenues par des épaisseurs différentes du trait serré entre des écartements croissants et décroissants.

Localisation : Hall du bâtiment Maupertuis de l'Université d'Evry Paris-Saclay, don de la Faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Saclay

Optique et lyophilisation (1973)

Tapisserie de Jacques Despierre (1912-1995)

Fils du peintre Edmond CÉRIA, il s’est intéressé aux recherches de la Section d’or, mouvement artistique qui a essayé, autour de Marcel DUCHAMP, de contrôler scientifiquement la peinture. Auteur de 24 tapisseries dont une pour le paquebot France, il a également illustré l’oeuvre de nombreux écrivains : NERVAL, RILKE, STENDHAL, GIRAUDOUX, MORAND et GENEVOIX.

Localisation : Hall du bâtiment Maupertuis de l'Université d'Evry Paris-Saclay, don de la Faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Saclay

Soleil et sable (1973)

Tapisserie de Gustave Singier (1909-1984)

Sa projection linéaire de couleurs et son écriture gestuelle forment un langage abstrait, abstraction d’une réalité dont il n’hésite pas dévoiler l’origine à
travers le titre qu’il donne à l’oeuvre : « Soleil et sable ».

Localisation : Hall du bâtiment Maupertuis de l'Université d'Evry Paris-Saclay, don de la Faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Saclay

Torse rouge étendu (1973)

Tapisserie de Raoul Ubac (1910-1985)

Adepte du « peindre abstrait avec des souvenirs » de Paul KLEE, Raoul UBAC trace des sillons, des zones stratifiées. Ses peintures et ses sculptures
se réfèrent aux labours des champs dans lesquels il reconnaît le rythme fondamental du monde.

Localisation : Hall du bâtiment Maupertuis de l'Université d'Evry Paris-Saclay, don de la Faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Saclay

Mur (1970)

Tapisserie de Raoul Ubac (1910-1985)

Localisation : Hall du bâtiment Maupertuis de l'Université d'Evry Paris-Saclay, don de la Faculté de Pharmacie de l'Université Paris-Saclay

Sculpture

de Gérard CHAMAYOU (1929 -2019)

Gérard réalise cette sculpture en aluminium qui rappelle une figure géométrique, comme le dôme célèbre de la Géode qu’il a conçu pour le parc de la Villette de Paris. Il veut réaliser une symbiose entre les sciences et les arts. Ses sculptures épousent souvent des formes mathématiques complexes. Cette œuvre devait être initialement offerte à l’Ecole centrale du Maroc auquel la couleur verte rend hommage.

Localisation : Bâtiment Breguet, CentraleSupelec

Sculpture

de Gérard CHAMAYOU (1929 -2019)

Gérard réalise cette sculpture en aluminium qui rappelle une figure géométrique, comme le dôme célèbre de la Géode qu’il a conçu pour le parc de la Villette de Paris. Il veut réaliser une symbiose entre les sciences et les arts. Ses sculptures épousent souvent des formes mathématiques complexes. Cette œuvre devait être initialement offerte à l’Ecole centrale du Maroc auquel la couleur verte rend hommage.

Localisation : Bâtiment Breguet, CentraleSupelec

Sculpture

de Gérard CHAMAYOU (1929 -2019)

Gérard réalise cette sculpture en aluminium qui rappelle une figure géométrique, comme le dôme célèbre de la Géode qu’il a conçu pour le parc de la Villette de Paris. Il veut réaliser une symbiose entre les sciences et les arts. Ses sculptures épousent souvent des formes mathématiques complexes. Cette œuvre devait être initialement offerte à l’Ecole centrale du Maroc auquel la couleur verte rend hommage.

Localisation : CentraleSupelec

Sculpture

de Gérard CHAMAYOU (1929 -2019)

Gérard réalise cette sculpture en aluminium qui rappelle une figure géométrique, comme le dôme célèbre de la Géode qu’il a conçu pour le parc de la Villette de Paris. Il veut réaliser une symbiose entre les sciences et les arts. Ses sculptures épousent souvent des formes mathématiques complexes. Cette œuvre devait être initialement offerte à l’Ecole centrale du Maroc auquel la couleur verte rend hommage.

Localisation : Bâtiment Breguet, CentraleSupelec

La pensée créatrice

de Gérard CHAMAYOU (1929 -2019)

Gérard réalise cette sculpture en aluminium qui rappelle une figure géométrique, comme le dôme célèbre de la Géode qu’il a conçu pour le parc de la Villette de Paris. Il veut réaliser une symbiose entre les sciences et les arts. Ses sculptures épousent souvent des formes mathématiques complexes. Cette œuvre devait être initialement offerte à l’Ecole centrale du Maroc auquel la couleur verte rend hommage.

Localisation : Bâtiment Breguet, CentraleSupelec

La vie quotidienne, le matin (1997)

de Gérard FROMANGER (1939-2021)

Inspirée de sa série « De toutes les couleurs », cette toile s’inscrit dans le désir de ce peintre de rendre compte de l’existence et de la vie en société, ici la vie quotidienne.

Localisation : Université Versailles-Saint-Quentin

Decimal Clock (2017)

de Carsten HÖLLER (né en 1961)

Cette œuvre d’art en aluminium et néon est une sculpture- horloge qui mesure le temps de façon décimale en 10 heures, 100 minutes et 100 secondes. Elle traduit une manière non occidentale de le mesurer, et symbolise la pluralité des modes de connaissance et de pensée apparus dans l’histoire et à travers les continents. Elle constitue un éloge à la diversité.

Localisation : CentraleSupelec

Les acrobats (2018)

de l’Atelier VAN LIESHOUT

Ce collectif d’artistes fondé en 1995 par le sculpteur et designer Joep VAN LIESHOUT (né en 1963) a réalisé à Rotterdam cet hommage en acier galvanisé, à la créativité, l’imagination, l’équilibre, l’entraide et la science.

Localisation : INRIA

La femme en marche (1957)

de Paul BELMONDO (1898-1982)

Cette femme en marche confiante, déterminée, les cheveux au vent est une des rares sculptures en mouvement. Paul BELMONDO l’a créée pour l’Ecole normale supérieure de Cachan.

Localisation : ENS Paris-Saclay

Lion dévorant (1957)

de Louis LEYGUE (1905-1992)

Lion colossal en pierre, témoin du dépassement de l’enseignement traditionnel reçu par ce sculpteur français qui a traduit dans un langage plus contemporain le choc ressenti devant la sculpture baroque italienne et l’apport des LIPCHTIZ et ZADKINE.

Localisation : ENS Paris-Saclay

Archipel tonique (2020)

de Matali CRASSET (née en 1965)

La proposition de Matali CRASSET a séduit par l’idée de poser des ilots (un archipel) qui invitent à autant de manières de se poser pour être ensemble. Ils s’intègrent à l’architecture de Renzo PIANO qui ménage de grandes transparences. Elle a conçu une table-transformer, une hutte à poufs, un mini-amphithéâtre dont la rotondité invite à l’échange comme à la concentration

Localisation : ENS Paris-Saclay

Alpha, Omega et Infinity (2020)

de Tobias PILS (né en 1971)

Comme les universités sont pour l’artiste des « cathédrales de la connaissance », cette fresque en noir et blanc dont Tobias PILS est coutumier, évoque la fertilité et la bonté de la nature, un arbre, un oiseau, deux Atlas portant l’univers sur leurs épaules, l’éclat de la connaissance illuminante au centre. Des créatures (homme/femme) levant deux soleils.

Localisation : ENS Paris-Saclay

Sculpture (1957)

de Guy-Charles REVOL (1912-1991)

Sculpteur figuratif de style néo-classique dès les années 1930, Guy-Charles REVOL a obtenu un second prix de Rome. Il est notamment l’auteur de statues de pierre pour des stades des environs de Paris, de décorations pour des paquebots et de médailles commémoratives pour le Bi-millénaire de Paris.

Localisation : ENS Paris-Saclay

La vie quotidienne, le soir (1997)

de Gérard FROMANGER (1939-2021)

Inspirée de sa série « De toutes les couleurs », cette toile s’inscrit dans le désir de ce peintre de rendre compte de l’existence et de la vie en société, ici la vie quotidienne.

Localisation : Université Versailles-Saint-Quentin

La grande spirale (1957)

de Germaine RICHIER (1902-1959)

Le mouvement de vrille ou de spirale est un thème cher à Germaine RICHIER, sculptrice d’origine provençale qui a atteint à une renommée mondiale. La tête de la spirale ressemble à une des mèches en forme de fraise utilisées en sculpture pour percer des matériaux durs.

Localisation : ENS Paris-Saclay

Uranie (1960)

de Denis GELIN (1896-1979)

Cette sculpture n’est pas seulement un hommage à l’uranium. Uranie est la muse de l’astronomie et fille de ZEUS. Elle est accompagnée d’un globe sur un trépied et évoque aussi APHRODITE dont elle est un des surnoms.

Localisation : CEA Saclay

L'aigle quitte Prométhée (1957)

de Jacques VILLON (1875-1963)

Fresque peinte sur toile marouflée, cette œuvre emprunte à une technique rétinienne faite de superpositions de couleurs savamment élaborées.

Localisation : ENS Paris-Saclay

Prométhée délivré (1957)

de Jacques VILLON (1875-1963)

Fresque peinte sur toile marouflée, cette œuvre emprunte à une technique rétinienne faite de superpositions de couleurs savamment élaborées.

Localisation : ENS Paris-Saclay

La vie quotidienne, l'après-midi (1997)

de Gérard FROMANGER (1939-2021)

Inspirée de sa série « De toutes les couleurs », cette toile s’inscrit dans le désir de ce peintre de rendre compte de l’existence et de la vie en société, ici la vie quotidienne.

Localisation : Université Versailles-Saint-Quentin

Les quatre saisons (1957)

de Alfred JANNIOT (1889-1963)

Ce groupe allégorique illustre les saisons dans un style classique. Les coiffures sont de style renaissance alors que les drapés sont plus synthétiques. Parmi ces quatre figures en bronze fondus chez Susse, L’été a été sculpté en pierre pour le Sénat à Paris.

Localisation : ENS Paris-Saclay

31 sculptures (1993)

de Jean MURGUE (né en 1960)

Ces 31 sculptures sont pour Jean Murgue, des figurines suspendues comme des oiseaux sur la branche d’un arbre ou des statuettes reflets de ses doutes et de ses espoirs.

Localisation : Université d'Evry

 

Composition, sculpture d'intégration architecturale (1991)

de LI, JA GYONG (née en 1943)

Cette sculptrice d’intégrations architecturales sud-coréenne joue de la lumière et de l’ombre sur des structures non chromatiques et veille à ce que les plans se superposent pour obtenir des effets de clairobscur. La gamme proposée se nuance comme une mélodie où se renouvellent sans cesse des effets de transparence.

Localisation : Université d'Evry