M2 Géologie des bassins sédimentaires

Les deux grands objectifs du Master « Géologie des bassins sédimentaires » sont de former :

• des géologues spécialistes des bassins sédimentaires, maîtrisant la géologie de terrain ainsi que les outils de modélisation (géo-modeleur), minéralogiques (MEB, DRX) et géochimiques (ICP-MS).
• des géologues capables de travailler, de manière soutenable, à l'exploration et au développement de ressources énergétiques peu carbonées dans le sous-sol (géothermie, H2), de ressources minérales (Li, U, F), et à concevoir des solutions de séquestration de CO2 ou de stockage de déchets radioactifs dans le sous-sol ;

Dans le détail, les objectifs de la 2ème année du Master «Géologie des bassins sédimentaires» sont de :

• former les étudiants aux grands enjeux sociétaux de demain et plus spécifiquement aux connaissances des bassins sédimentaires et de leurs usages pour la transition énergétique ;
• développer des compétences avancées sur la dynamique et l’architecture des bassins, leur évolution géologique complexe, la diagénèse, la mise en place des ressources minérales et énergétiques, ainsi que la modélisation 3D des propriétés des réservoirs et de leurs écoulements ;
• proposer une formation complète et concrète, incluant l’exploration pour les nouveaux usages des bassins sédimentaires ;
• favoriser la mutualisation avec le Master « 3G » Géoressources, Géorisques, Géotechnique de l’Université de Lille (Parcours Géologie de l'ingénieur, axe « géothermie-réservoir ») afin de stimuler les échanges entre deux formations majeures du domaine en France, notamment à travers un stage de terrain ;
• offrir des unités d’enseignement en mode projet (étude de cas, modélisation 3D, modélisation d’écoulement, terrain, diagenèse) pour de favoriser l’immersion dans la recherche, l’apprentissage de la rédaction de rapports, de mise en perspective des données et la présentation orale des résultats, notamment en anglais ;
• développer des compétences complémentaires dans des méthodologies telles que la géochronologie ou la géochimie, ou sur des sujets généraux en géosciences tels que l’énergie, le cycle du carbone, ou l’étude des sols et des paléoclimats.