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Christian AYMÉ, un diplômé engagé aux côtés du pôle entrepreneuriat de l’Université Paris-Saclay

Quel est votre parcours de formation ?

J’ai un parcours 100% Université Paris-Saclay puisque je me suis d’abord inscrit pour un DEUG (équivalent Licence 2) en mathématique et science physique puis j’ai obtenu une Licence en mathématique pour terminer avec un Master MIAGE en informatique de gestion.

Pourquoi le choix de l’Université Paris-Saclay ?

J’ai eu la chance de découvrir l’Université Paris-Saclay à l’occasion d’une visite organisée par mon lycée à Plaisir en classe de terminale. Nous avions passé une journée sur place, c’était une vraie découverte. Le matin, des enseignants-chercheurs étaient venus nous présenter en amphithéâtre les différentes filières et formations, le midi nous avions déjeuner au restaurant universitaire et l’après-midi nous avions visité des laboratoires, le LURE (Laboratoire pour l’Utilisation du Rayonnement Electromagnétique) m’avait particulièrement marqué.


Vous avez eu toute une carrière avant la fondation de Zéro Wattheure, peut-on revenir sur celle-ci ?

A la sortie du Master MIAGE, j’ai d’abord été enseignant en mathématique et science physique en collège et lycée dans le rectorat de Versailles. J’ai finalement démissionné pour embrasser une carrière dans l’informatique qui me passionnait avec un poste chez British Petroleum (BP) où je travaillais sur le système informatique européen. J’ai ensuite travaillé pour le compte d’EDF pour monter la filiale EDELIA (maintenant Datanumia) spécialisée dans les téléservices permettant une meilleure maitrise de l’énergie pour les particuliers.

J’ai finalement décidé de monter ma toute première entreprise Energisme avec laquelle je me suis lancé dans la création, le développement et l’édition de logiciels façon « tableaux de bords » et permettant une meilleure maitrise de l’énergie notamment grâce à des solutions de téléinformation, de pilotage et de supervision.

Pourquoi avez-vous créé Zéro Wattheure ?

Zéro Wattheure change la donne sur ce marché en promouvant le passage à l’action ; la solution logicielle n’est qu’une partie de notre offre de services. Zéro Wattheure permet de faire un audit numérique sur sa maitrise d’énergie et dans une approche terrain, nous proposons un plan d’actions avec nos recommandations et des préconisations chiffrées. Ensuite nous accompagnons le client dans sa conduite au changement.

Aujourd’hui vous êtes toujours en lien avec l’Université Paris-Saclay ?

Exact ! Déjà, je compte l’Université Paris-Saclay parmi les clients de Zéro Wattheure. Nos bureaux étant situés sur le plateau, au niveau de La Terrasse Discovery à Saint-Aubin, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec les bonnes personnes.


Vous donnez de votre temps au pôle Entrepreneuriat de l'Université Paris-Saclay. Racontez-nous.

J’ai eu la chance de rencontrer la Direction de la Formation et de la Réussite ainsi que son pôle Entrepreneuriat à l’occasion d’un évènement organisé par Banque Populaire sur le thème de l’entrepreneuriat.

Je participe au Diplôme Etudiant Entrepreneur (D2E) et à la série de webinaires « Les midis de l'entrepreneuriat » - je suis intervenu l’année dernière et j’interviendrai cette année. Durant mon intervention, je reviens sur mes débuts d’entrepreneur et les débuts de Zéro Wattheure : l’idée à l’origine, l’étude de marché, ou encore le lancement et les débuts de la start-up. C’est un retour d’expérience. Les étudiants sont toujours très attentifs et le statut de diplômé crée une proximité qui permet aux étudiants de mieux se projeter. A cette intervention, succède une séance de mentorat collective avec un échange de questions – réponses, les étudiants ont souvent besoin de conseils pour approfondir leur réflexion ou agir.

Vous avez aussi participé au « Challenge Start-up » en 2021 ?

Le Challenge Startup est un programme intensif de formation, coaching, mentoring et rencontres. Il permet aux étudiants, avec au moins un premier prototype non fonctionnel, de participer à des ateliers thématiques pour avancer dans leur projet et d’être accompagnés par des mentors, rôle que j’ai accepté aux côtés d’investisseurs, d’incubateurs, d’entrepreneurs et d’autres spécialistes de la création d’entreprise. Le programme étant un challenge comme le nom l’indique, un système de concours permet aux lauréats de devenir ambassadeur start-up de l’Université Paris-Saclay et de partir à San Francisco pour rencontrer une série d’acteurs de l’écosystème entrepreneurial de la Silicon Valley.

Dernièrement vous étiez aussi jury dans le cadre de la soirée « Challengez votre projet » ?

A la différence du « Challenge start-up » qui s’adresse aux étudiants qui ont déjà un prototype même non-fonctionnel, la soirée « Challengez votre projet » correspond davantage à une « nuit des idées ». Des étudiants « toutes filières et tous niveaux confondus », porteurs de projets pédagogiques ou personnels entrepreneuriaux, certains à un stade peu avancé mais avec un potentiel intéressant, viennent pitcher devant un jury dans une approche prospective.

En tant que membre du jury, j’ai pu répondre aux questionnements des étudiants concernant les prochaines étapes à suivre pour avancer. Le but est de faire des retours constructifs. Je suis vraiment intéressé de découvrir les projets des étudiants, j’ai trouvé les projets construits et qualitatifs et les pitchs intéressants et de bonne tenue. Les étudiants maitrisaient tous leur sujet et il y avait un vrai travail sur l’oral et la présentation.

Je suis resté au cocktail, je sentais que les étudiants avaient encore envie d’échanger mais de manière plus informelle. J’ai pu avoir de belles discussions.

 

Que pensez-vous du Diplôme d'Etudiant Entrepreneur (D2E) ?

J’aurais beaucoup aimé, lorsque j’étais étudiant à l'Université Paris-Saclay, bénéficier d’une formation d’entrepreneur. Le passage de ma vie de fonctionnaire puis salarié à celle de chef d’entreprise n’a pas été simple : ce sont deux mondes diamétralement différents. Je n’avais aucune formation concernant la gestion d’une entreprise comme par exemple la comptabilité, j’ai dû apprendre sur le terrain !

Le D2E est une formation solide, qui permet d’acquérir les bons réflexes et de réduire les risques pour ceux qui se lancent. C’est une très bonne base de départ qui offre la « culture générale de l’entrepreneur ».

 

Interview de Sabine Ferrier, chargée du réseau des diplômés.
Septembre 2022.

Pour toute information sur le réseau des diplômés de l'Université Paris-Saclay :

Direction de la Formation et de la Réussite
Pôle IPPA - Insertion Professionnelle, Partenariat et Alumni
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Tél. : 01 69 15 33 29 - 06 24 54 09 76
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