L’Université Paris-Saclay annonce la nomination de deux médiatrices universitaires.

Vie de l'université Article publié le 15 septembre 2025

Cette initiative vient compléter l’ensemble des dispositifs déjà mis en place par l’université pour améliorer la qualité de vie au travail ou dans des études, de l’ensemble des membres de la communauté universitaire, dans un environnement toujours plus inclusif.

Sandra Charreire-Petit, professeure des universités et chercheuse au laboratoire Réseaux, innovation, territoires, mondialisation (Ritm) de la Faculté Jean Monnet (Droit - Économie -Management) de l’Université Paris-Saclay et Catherine Dubernet professeure des universités, vice-doyenne Vie étudiante, insertion professionnelle et vie de campus de la Faculté de pharmacie de l’Université Paris-Saclay, ont été élues médiatrices universitaires de l’université pour un mandat de trois années par le Conseil d’administration de l’Université Paris-Saclay1.

Ces deux nouvelles médiatrices seront amenées à jouer un rôle-clé dans la résolution d’éventuels conflits :

  • Soit entre plusieurs membres de la communauté universitaire (étudiant·es, enseignant·es, chercheurs, chercheuses, personnels administratifs et techniques, doctorant.es, etc.)
  • Soit entre un membre de la communauté universitaire et de l’administration, au périmètre des facultés, des IUTs, de l’école d’ingénieur·es universitaire et des services centraux de l’Université Paris-Saclay.

Actrices impartiales et indépendantes, déportées automatiquement des affaires concernant leurs composantes et laboratoires de rattachement, elles seront chargées de faciliter le dialogue entre les parties en conflit dans tous les cas de figure.

Elles proposeront des solutions adaptées et équilibrées pour résoudre les différends, acceptées par l’ensemble des parties et contribueront à l’élaboration de recommandations, au travers d’un rapport d’activité présenté au président de l’université, pour améliorer les pratiques et prévenir les tensions.

Elles pourront être saisies directement par les parties ou proposées comme mode de résolution de différends par l’université.

Ce dispositif de médiation au sein de l’université vient en effet compléter la palette de dispositifs déjà en place pour signaler et permettre de résoudre les conflits au sein de l’université, notamment le dispositif Dalida (Dispositif d’alerte inclusion-diversité accueillant) qui permet de recueillir le témoignage et d’accompagner chaque témoin ou victime de violence, discrimination ou harcèlement moral ou sexuel, ou encore le dispositif d’alerte pour signaler toute atteinte portant à la probité. Les médiatrices n’interviendront donc pas dans des situations alléguées ou manifestes de harcèlement grave ou de violence physique ou sexuelle, ni d’atteinte à la probité qui relèvent des dispositifs Dalida et d’alerte à la probité.


1 Ces nominations validées par le vote du Conseil d’administration de l’Université Paris-Saclay du 8 juillet dernier font suite à un appel à candidature lancé par l’université courant 2025, auquel pouvaient candidater l’ensemble des personnels de l’Université Paris-Saclay, quel que soit leur établissement employeur et leur statut.