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Les femmes sportives de haut niveau

Alumni Article publié le 22 mars 2021 , mis à jour le 22 mars 2021

A l'occasion de la semaine de l'égalité - en faveur des droits internationaux des femmes, la Direction de la Formation et de la Réussite vous propose de mettre en avant : les femmes sur les podiums sportifs !

A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, retour sur ces diplômées Paris-Saclay qui ont côtoyé les podiums du sport de haut niveau.

Femmes sportives de haut niveau : combien sont-elles ?

En France en 2015, elles sont 2 400 aux côtés de leurs 4 600 homologues masculins. C'est 2 % de plus qu'il y a dix ans. Lentement, les femmes investissent le sport de haut niveau, tel qu'il est défini par le ministère des sports (Source : Le Monde).

Mais au fait, qu’est-ce que le sport de haut niveau ?

Selon le ministère des sports, il s'agit de « l'excellence sportive ». C'est une commission nationale qui détermine pour chaque sport les critères pour devenir sportif de haut niveau. Parmi ces critères, la participation à des compétitions officielles internationales de référence, telles que les Jeux olympiques, les championnats du monde et les championnats d'Europe. Le graphique ci-dessous donne un aperçu du nombre de femmes recensées dans cette catégorie en France en 2014, hors fédérations de football et de rugby, dont le décompte ne tient pas compte des joueurs de Ligue 1, Ligue 2, Top 14 et Pro D2.

L'équitation, le symbole du paradoxe entre la base et l'élite

L'équitation, un des rares sports complètement mixte, compte dans ses rangs, tous niveaux confondus, 80 % de femmes. Pourtant, à haut niveau, elles sont moins nombreuses que les hommes. En 2014, sur les 3 104 cavaliers dits professionnels, on compte 1 202 femmes pour 1 902 hommes. Ainsi, l'équipe de France d'attelage est 100 % masculine. Une différence qui s'explique, entre autres, par la difficulté pour les cavalières professionnelles de jongler entre leur vie de famille et compétition (Source : Le Monde).

Des inégalités de salaires dans le sport professionnel

Un sportif de haut niveau n'est pas obligatoirement un sportif professionnel. Il le devient à partir du moment où il est rémunéré pour la pratique de son sport (avec un salaire que lui verse son club ou la fédération, des sponsors...). Les hommes ont beaucoup plus souvent le statut de joueurs professionnels que les femmes. Et quand elles accèdent à ce statut, les inégalités de salaire persistent. En France, les 103 footballeuses professionnelles touchent en moyenne 3 500 euros brut par mois, hors primes. Ce qui est peu comparé aux 1 100 joueurs professionnels de Ligue 1 et Ligue 2, et leurs 12 000 euros de salaire en moyenne – selon les derniers chiffres de la Ligue de football professionnelle.

Réseau et sport féminin

Carole Michelon, cofondatrice de l'agence Connecting Women et coauteur d'un guide des réseaux féminins (Réseaux au féminin. Guide pratique pour booster sa carrière. Emmanuelle Gagliardi et Carole Michelon. Editions Eyrolles, 2013) explique que le sport a un impact sur le réseau dont chacun dispose « Les femmes n'ont pas appris le réseau, alors que les hommes sont habitués très tôt à ce côté collégial, à travers les associations de grandes écoles ou encore les sports collectifs au sein desquels les femmes étaient justement peu présentes ». En matière de sport, le réseau est important pour bien s’entourer, ou encore trouver les bons partenaires et les bons sponsors. A ce titre, un avantage : les femmes sont plus présentes sur les réseaux sociaux et notamment dans le sport. Elles savent sans doute mieux raconter les histoires et donc créer une communauté… source de réseau !

Consultez le Panorama des diplômées sportives de haut niveau de l'Université Paris-Saclay

ici

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Evénement pour la semaine de l'égalité

Jeudi 25 mars, de 12h30 à 14h : Le sport a-t-il un genre ? table-ronde virtuelle avec la participation de Christian Bordeleau, membre de la section "natation artistique" du club Paris Aquatique, Alice Delmer, ancienne élève de l'ENS Paris-Saclay et lanceuse de marteau, Anne Schmitt, Sociologue, et Nathalie Sonnac, professeure des universités et membre du Collège du Conseil supérieur de l’audiovisuel : lien à venir.