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Cinq jeunes chercheuses de l’Université Paris-Saclay lauréates des Prix Jeunes Talents France 2022

Talents Article publié le 27 octobre 2022 , mis à jour le 15 janvier 2024

La 16e édition du Prix Jeunes Talents France Fondation L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science a récompensé 35 jeunes chercheuses d’exception, sélectionnées parmi 660 candidatures. L’Université Paris-Saclay est particulièrement fière de compter cinq lauréates en 2022.

Les 27 membres du jury présidé par le Professeur Patrick Flandrin, directeur de recherche au CNRS et Président de l’Académie des Sciences, ont distingué, pour ce palmarès 2022, 23 doctorantes et 12 post-doctorantes. 54 nationalités et 113 écoles doctorales ont été représentées. Ces 35 jeunes chercheuses ont été récompensées d’une bourse de recherche pour leurs travaux, et pour promouvoir la place des femmes dans la recherche.

Elsa Ducrot est post-doctorante au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA – Univ. Paris-Saclay, Université Paris-Cité, CNRS). Lauréate pour ses travaux en physique, astronomie et biochimie, elle s’attelle à rechercher des traces de vie dans l’Univers grâce notamment à l’instrument optique Miri, embarqué sur le télescope spatialJames Webb. Son but : détecter et caractériser l’atmosphère des planètes du lointain système TRAPPIST-1., ce qui représente un moment clé dans la recherche de vie ailleurs dans l’univers. L’enjeu est de taille, sachant qu’aucune atmosphère de planète rocheuse autre que celles connues dans notre propre système solaire n’a encore été observée.

Anne Nguyen est doctorante au sein du laboratoire Charles Fabry, une Unité Mixte de Recherche entre l’Institut d’Optique Graduate School, le CNRS et l’Université Paris-Saclay. Dans le cadre de sa thèse en nanophotonique, Anne étudie la lumière et ses interactions avec la matière à des échelles nanométriques. Ses expériences ont permis le développement de plusieurs sources incandescentes aux caractéristiques inédites, notamment des solutions ultra compactes de quelques dizaines de nanomètres d’épaisseur.

Rachel Breton est doctorante à l’Institut des Neurosciences Paris-Saclay (NeuroPSI – CNRS / Univ. Paris-Saclay), et a été récompensée pour ses travaux en neurosciences, épidémiologie et maladies infectieuses. Ses recherches visent à comprendre le rôle encore peu connu, des astrocytes (cellules non neuronales) au cours de la période critique du développement. L’envie d’évoluer dans le monde de la science lui est apparue dès le collège et ne l’a jamais quittée. Travailleuse et persévérante, elle s’y consacre aujourd’hui, espérant pouvoir appréhender le fonctionnement du cerveau afin de participer, un jour, au développement de thérapies permettant de lutter contre des maladies neurologiques.

Alice Contat est doctorante à l’Institut de Mathématiques d’Orsay (CNRS / Univ. Paris-Saclay), spécialisée dans la théorie des probabilités. Distinguée dans le domaine des mathématiques appliquées et bio-informatique, Alice s’intéresse aux phénomènes caractérisés par l’incertitude et le hasard. Passionnée par les phénomènes aléatoires, elle prépare actuellement sa thèse en étudiant les phénomènes de transition de phase de modèles sur des grands réseaux aléatoires. Avant de s’investir dans la recherche, son goût pour l’enseignement l’a amenée à préparer puis obtenir l’agrégation de mathématiques. Sa devise ? Apprendre pour comprendre, comprendre pour transmettre.

Tina Nikoukhah est doctorante au Centre Borelli de l’École normale supérieure (ENS) Paris-Saclay, en mathématiques appliquées. Elle travaille plus particulièrement sur le développement d’algorithmes capables d’en détecter la falsification. Elle collabore notamment avec la profession journalistique, qu’elle sensibilise aux enjeux du fact-checking (vérification de l’information). Elle plaide pour que davantage de lumière soit faite sur l’implication des chercheurs dans des secteurs tels que l’enseignement, le conseil aux entreprises ou encore la vulgarisation scientifique.