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Sébastien Laffitte : Doctorant en économie internationale

Sébastien Laffitte

En quatrième année de thèse, Sébastien Laffitte poursuit ses recherches sur « l’étude des paradis fiscaux et de l’évasion fiscale des entreprises » au Centre d’économie de l’ENS Paris-Saclay (CEPS – Université Paris-Saclay, ENS Paris-Saclay). Il partira pour onze mois au Département d’économie de l’Université de Berkeley, en Californie.

En quoi consiste votre sujet de thèse ?

Les paradis fiscaux ont pour but de limiter le pouvoir de taxation des États. Ce sont un ensemble de petits pays dont le rôle est crucial pour l’économie mondiale. Dans le cadre de ma thèse, je tente de comprendre comment les entreprises utilisent les paradis fiscaux pour réduire leurs taxes et j’évalue les propositions de réforme de la taxation internationale des entreprises. Je vais également étudier l’histoire économique moderne des paradis fiscaux pour définir les racines historiques de la situation actuelle. 

Pourquoi partir aux États-Unis ? Qu’est-ce que cela apportera à votre thèse ?

Durant ces onze mois d’échange, j’étudierai l’histoire des paradis fiscaux à l’Université de Berkeley. Grâce à des outils historiques et des outils d’analyse économique, je vais déterminer comment et pourquoi les paradis fiscaux ont émergé au XXe siècle.

Initialement, partir à l’étranger durant ma dernière année de thèse m’intéressait beaucoup. Présenter et approfondir son travail dans des universités étrangères les plus prestigieuses est très valorisant. Cela me permettra autant d’améliorer le contenu de ma thèse que de découvrir le monde de la recherche américaine. Depuis quelques temps, j’avais repéré l’Université de Berkeley, puisque plusieurs professeurs, dont les sujets de recherche sont proches de celui abordé par ma thèse, y mènent leurs travaux. Dès que j’ai pris connaissance du programme Fulbright, j’ai saisi l’occasion. C’était le bon moment et cela concernait exactement l’université que je visais.

Qu’espérez-vous apprendre ou découvrir ?

Je vais pouvoir évoluer au sein d’un groupe de chercheurs spécialistes de mon sujet et créer de nouvelles collaborations. Je mettrai à profit cet enrichissement professionnel pour réaliser l’un de mes projets qui est d’exercer le métier d’enseignant-chercheur.

D’un point de vue personnel, j’ai très envie de partir à la découverte de nouveaux pays. Durant ma formation, j’ai eu plusieurs occasions de mener des recherches à l’étranger et je souhaite continuer dans cette voie. J’ai notamment effectué une année pré-doctorale à la London School of Economics. Récemment, j’ai passé quatre mois à l’Université libre de Bruxelles, pour travailler sur mon projet de thèse. Partir est un réel désir, d’autant plus pour la Californie !