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Atoms for heritage, centre international de référence d'études avancées du patrimoine mondial

A travers le « Collaborating Center Atoms for Heritage », l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) et l’Université Paris-Saclay entendent jouer un rôle-clé dans le développement et l’application des techniques physiques, chimiques et numériques permettant d’étudier et de mieux préserver les objets du patrimoine qu’ils soient ou d’origine culturelle comme les monuments, les tableaux, etc. ou d’origine naturelle comme les fossiles.

Des applications nucléaires pacifiques au service du développement et du vivre ensemble

Deux ans après l’adoption de la Déclaration de Paris « Patrimoines, sciences et technologies – une chance pour nos sociétés et l’économie mondiale » que l’Université Paris-Saclay avait co-signée à l’Institut de France, la constitution d’un centre collaborateur consacré aux questions du patrimoine, concourt à promouvoir les applications nucléaires pacifiques au service de la société et de manière durable. En effet, préserver le patrimoine, c’est le mettre en partage sur les plans aussi bien culturels que scientifiques, construire de la cohésion sociale, participer au développement de nouvelles formes économiques en relation avec les territoires et ainsi concourir à la paix et à la stabilité.

L’Université Paris-Saclay vient d’être désignée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) comme centre de collaboration de l’Agence dans le domaine des sciences du patrimoine. Sylvie Retailleau, Présidente de l’Université Paris-Saclay et Najat Mokhtar, Directrice adjointe de l’AEIA ont officialisé cette labélisation en signant une convention le 17 septembre 2021, en présence de M. Xavier Sticker, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'ONU et des organisations internationales à Vienne.

L’initiative est construite autour de cinq grands thèmes : la caractérisation et la datation des matériaux, le développement de méthodes autour des questions d’analyse en toute sécurité, l’analyse et le partage de données respectueuses des politiques d’ouverture de la science, la formation et la sensibilisation du public et des générations futures aux questions patrimoniales, la lutte scientifique contre les trafics et les pillages.

Le soutien de l’AIEA facilitera l’accueil de scientifiques, de conservateurs, d’agents techniques du monde entier qui viendront se former sur le territoire. Autant d’opportunités de nouer puis d’amplifier des collaborations internationales à travers la venue d’experts du monde entier dans des programmes de formation de l’Université.

Un parc unique d’infrastructures et de réseaux

L’université Paris-Saclay est identifiée parmi les principaux sites mondiaux d’étude des matériaux du patrimoine mondial notamment grâce à l’implication des équipes :
–    du centre national de datation carbone 14 par accélérateur au laboratoire LSCE, Centre CEA de Saclay (CNRS/CEA/UVSQ)
–    du laboratoire IPANEMA au synchrotron SOLEIL (CNRS/MC/UVSQ/MNHN)
–    de la plateforme PANOPLY (UPSaclay/CNRS/CEA/UVSQ)
–    du laboratoire de chimie PPSM de l’ENS Paris-Saclay (CNRS/ENS Paris-Saclay)
–    de pilotage du DIM Matériaux anciens et patrimoniaux de la Région Île-de-France,
–    de copilotage de l’Infrastructure du patrimoine E-RIHS France-
–    et œuvrant à la prochaine installation du pôle francilien de conservation et de création du Centre Pompidou à Massy.

Le Centre collaborateur s’appuie notamment sur trois Graduate Schools de l’Université : Humanités et Sciences du Patrimoine, Physique et Chimie, de même que sur deux programmes transverses : Institut intégratif des matériaux et Palabre.