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Plateforme laser ultra-haute intensité UHI100 (LIDYL)

L’installation UHI100 du LIDYL est constituée d’un laser de classe 100TW et d’un espace expérimental dédié. Le laser Ti:Sa (Amplitude Technologie), exploité par le groupe SLIC (Support et Lasers à Impulsions Courtes) délivre des impulsions de durée 25fs, d’énergie maximale 2,5J, à une cadence de 10 Hz, focalisable jusqu’à un éclairement de près de 1020 W/cm2. L’espace expérimental recevant le faisceau laser est exploité scientifiquement par le groupe de Physique à Haute Intensité (PHI) qui étudie la physique de l’interaction laser matière à Ultra-Haute Intensité au cours de laquelle se manifestent des effets électroniques relativistes. La force de cette installation réside dans le contrôle des impulsions laser (particulièrement le contraste et la focalisation) focalisée sur la matière solide ou gazeuse, et dans le développement de diagnostics spécifiques de très haut niveaux. Il s’agit également de tirer profit des sources de particules secondaires accélérées par laser pour développer de nouvelles technologies pour la santé. Le laser desservira très prochainement une aire expérimentale entièrement repensée, à l’occasion du déménagement prochain du LIDYL vers le site du CEA-Orme des merisiers (courant 2021). Cette nouvelle installation fournira la possibilité de travailler avec deux faisceaux laser synchrones, offrant un très bon contraste temporel grâce à l’utilisation de 2 dispositifs de doubles miroirs plasmas indépendants. Les deux faisceaux laser seront équipés chacun d’un miroir déformable afin d’optimiser le profil spatial ; une voie sonde viendra compléter le dispositif. Des diagnostics laser spatio-temporels assureront une excellente connaissance et un contrôle des propriétés laser. Trois postes expérimentaux seront disponibles à demeure pour les expériences dans cette salle radioprotégée de 200 m2. 

La plateforme propose du temps de faisceau à hauteur de 35% du temps disponible via les programmes européens ARIES, LaserLab-Europe et au niveau national via le comité LOA/LIDYL/CELIA.  Le temps restant est exploité par les scientifiques du LIDYL, le plus souvent en collaboration avec des partenaires externes, notamment de l’Université Paris-Saclay.