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Olivier Lévêque : L’infiniment petit sous observation

Olivier Lévêque

Olivier Lévêque est doctorant en sciences de l’information et de la communication au Laboratoire Charles Fabry (LCF - Université Paris-Saclay, Institut d’Optique Graduate School, CNRS). Son sujet de thèse porte sur « la co-conception de systèmes d’imageries pour l’extension de profondeur de champ et l’application à la localisation de molécule unique ».

En quoi consiste votre sujet de thèse ?

Mon sujet porte sur l’augmentation de la profondeur de champ en microscopie par localisation photo-activée. La microscopie par localisation est une technologie très moderne de microscopie optique, qui permet d’observer des échantillons biologiques extrêmement petits, de l'ordre du nanomètre. Je cherche à étendre sa profondeur de champ, c’est-à-dire à augmenter la profondeur de netteté d’un objet, dans le but d’observer avec une très grande résolution des échantillons biologiques épais. Cette avancée technologique améliorerait le diagnostic des études biologiques.

Quel a été votre parcours universitaire ?

À l'issue du bac et après une classe préparatoire physique et technologie (PTSI PT), j’ai intégré l'ENS Paris-Saclay où la qualité et le haut niveau des formations scientifiques m’ont fait apprécier le monde de la recherche et de l’enseignement, et petit à petit amené à considérer la thèse comme une première expérience professionnelle. J’ai ensuite réalisé un master de spécialisation en "Traitement de l'information et des images" à CentraleSupélec et rencontré l'équipe scientifique avec laquelle je travaille actuellement.

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à MT180 ?

Le challenge ! En plus de rencontrer des doctorants issus de domaines de recherche très variés, MT180 est une expérience qui m’oblige à me questionner sur les applications de mes travaux et à la manière de les vulgariser. C’est un exercice qui change de mon travail quotidien, c’est très excitant !

Que comptez-vous faire à l’issue de votre thèse ?

C'est une question difficile ! Le doctorat est pour moi une expérience professionnelle riche et ouverte vers de nombreux secteurs professionnels liés à la recherche, l’enseignement et l’industrie. C’est pourquoi, je compte sur les deux années qui me restent pour affiner mes projets professionnels futurs.