APPELS A PROJETS

La Graduate School (GS) Santé Publique lance un appel à financement ayant pour objectif d’accueillir des enseignants-chercheurs internationaux pour dispenser des formations aux étudiants de la GS Santé Publique et participer aux réflexions pédagogiques.

Cadrage :

• Invitation pour les chercheurs, enseignants chercheurs et assimilés internationaux.
• Séjour de 1 semaine à 2 mois maximum.
• L’invité doit animer un évènement pédagogique (séminaire pour doctorants et étudiants en master, intervention dans une UE existante, etc.) et/ou participer à la réflexion pédagogique sur les formations proposées dans la GS Santé Publique.
• Public visé pour les évènements pédagogiques : les étudiants et doctorants de la GS Santé Publique.
• Un bilan d’activités au cours du séjour sera demandé une fois le séjour terminé.

Modalités financières : 

Budget maximal alloué par invité : 4000 euros

Ce budget pourra correspondre à une prise en charge des frais de déplacements de l’invité entre son pays d’origine et l’université Paris-Saclay (aller-retour) et/ou d’une indemnité forfaitaire de 160€ maximum par jour (110€ par nuitée, 25€ pour le déjeuner et 25€ pour le diner). 

Comment demander l'aide financière : 

Envoyer le formulaire ci-dessous rempli, le CV de la personne que vous souhaitez inviter et l’avis du responsable de la formation (doctorat, M1 ou M2) dans lequel s’insèrera l’évènement pédagogique proposé à pauline.marmin@universite-paris-saclay.fr avant le 25 de chaque mois. 

Les demandes seront étudiées par le comité de direction de la GS Santé Publique la première semaine de chaque mois. 
Les demandes seront évaluées au fil de l’eau dans la limite des fonds disponibles (le budget global alloué pour cet AAP est de 8000 euros par an afin de pouvoir financer au minimum deux invitations chaque année). 

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Invités financés: 

• Professeur Iuliana Ionita-Laza, Columbia University, De décembre 2023 à janvier 2024 - évènement pédagogique: séminaire doctoral
• Professeur Nadine Saleh, Université Libanaise, Novembre 2021 - évènement pédagogique: travail sur un double diplome du M2 MSR avec l'Université Libanaise

La Graduate School (GS) Santé Publique lance un appel à financement à destination des enseignants et responsables des formations de la GS Santé Publique dont l’objectif est de permettre l’organisation de visites de sites et centres de recherche pour leurs étudiants et/ou doctorants afin de nourrir des liens avec le monde socio-économique et de l’innovation.

Cadrage : 

• La visite doit être dédiées aux étudiants/doctorants de la GS Santé Publique
• La visite doit avoir un intérêt pédagogique pour les étudiants/doctorants
• La personne à l’initiative de la demande doit enseigner dans une des formations de la GS Santé Publique 

Modalités financières :

• Budget maximal de l’action : 4000 euros
• Les dépenses éligibles sont : le transport des étudiants, doctorants et accompagnants, les prestations de service de la structure d’accueil, les frais de bouche.

Comment demander l'aide financière :

Envoyer le formulaire ci-dessous rempli à  pauline.marmin@universite-paris-saclay.fr avant le 27 septembre, les réponses seront envoyées début octobre. 

>> Télécharger le formulaire en cliquant ici <<

Visites financées : 

Novembre 2024 : Fondation JDB Prévention Cancer

Les étudiants du master Méthodologie et Interventions en Santé Publique ont eu le privilège de participer à une journée de découverte des programmes de la Fondation JDB Prévention Cancer:

• Croq'Santé : promotion d'une alimentation saine,
• Tous Globe-Trotter : promotion de l'activité physique,
• Decrypt'Santé : prévention du tabagisme.

Novembre 2023 : la Vie la Santé au CHU de Poitiers

Les étudiants du master Méthodologie et Interventions en Santé Publique  ont eu l’occasion de visiter la plateforme de promotion de la santé « la Vie la Santé ». Cette plateforme a vu le jour en 2018 sur le site du CHU de Poitiers. Il s’agit d’un espace unique en France qui met en œuvre une démarche promotrice de santé au sein d’une maison témoin où chacun est invité à repenser sa santé au travers des différentes pièces de la maison (alimentation dans la cuisine, hygiène et perturbateurs endocriniens dans la salle de bain, relations sociales dans le salon, etc.).

Porteurs de projet : BAPTISTA Axel et JACQUET Pierre
Montant attribué : 35k€
Objectif : Étude de la valeur adaptative des psychopathologies : l’hypothèse du mismatch entre environnement de vie précoce et environnement de vie adulte
Résumé : Projet en cours, résumé à venir.

Porteurs de projet : SEVERI Gianluca, MANCINI Francesca, MARQUES Chloé
Montant attribué : 35k€

Objectif : Prioriser les facteurs de risque modifiables sur lesquels intervenir pour diminuer le risque de maladies cardiovasculaires
Résumé : 

L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires, elles-mêmes responsables de plus de 2 millions de décès par an chez les femmes en Europe. La consommation de tabac, l’inactivité physique, et une alimentation peu saine (dont la consommation d’alcool) sont des facteurs de risque modifiables de l’hypertension. L’objectif de cette étude était d’évaluer sur quel(s) facteur(s) de risque modifiable(s) intervenir en priorité pour minimiser le risque d’hypertension chez les femmes, en utilisant les données de la cohorte prospective française E3N.

Le score sPNNS-GS2 a été utilisé pour mesurer l’adhésion des participantes aux recommandations nutritionnelles françaises. Les recommandations de santé publique promeuvent une alimentation saine, une activité physique régulière et pas de consommation de tabac. Les recommandations sur ces trois facteurs de risque modifiables ont été combinées, permettant ainsi d’étudier le fait de respecter une, deux ou trois recommandations par rapport au fait de n’en respecter aucune.

Parmi les 44 721 participantes suivies en moyenne 16 ans, 13 379 cas d'hypertension ont été recensés. Cette étude a mis en évidence une diminution du risque d'hypertension lorsque le sPNNS-GS2 ou l'activité physique augmentait, et une augmentation de ce risque chez les femmes fumeuses. Une diminution du risque d’hypertension a également été observée lorsque les recommandations « sPNNS-GS2 et statut tabagique », « activité physique et statut tabagique » et toutes les recommandations étaient suivies. Cette étude a aussi mis en évidence que la recommandation sur l’alimentation semblait avoir un effet plus important sur la diminution de l’hypertension que les recommandations sur l’activité physique ou sur le tabagisme.
 

Porteur de projet : Hervé Perdry
Montant attribué : 30k€

Objectif : Développement d’une librairie logicielle pour le traitement de données génétiques
Résumé : 

La librairie logicielle R « gaston » est très utilisée, en génétique humaine, animale ou végétale, pour des activités de recherche ou d’enseignement. Cette librairie logicielle a été crée en 2015, et permet de manipuler des données en mémoire vive. Elle a été téléchargée plus de 200 000 fois sur le seul « miroir » de Rstudio, et compte probablement des milliers d’utilisateurs réguliers.
Depuis 2015, la taille des jeux de données utilisés en génétique n’a cessé de croître. Le matériel informatique a également évolué, avec les générations des disques SSD qui permettent un accès en lecture/écriture beaucoup plus rapide que les disques durs de la génération précédente. 
Il est ainsi devenu à la fois nécessaire et praticable de réécrire de cette librairie afin de permettre de manipuler des données de très grande dimension sur disque, sans les charger en mémoire vive. Ce projet a permis cette réécriture, en étendant les fonctionnalités de gaston.
 

Porteurs de projet : Rodrigue Alllodji et Florent De Vathaire
Montant attribué : 60k€

Objectif : Développer une méthodologie informatique pour intégrer dans la cohorte GENE-FCCSS (cohorte d’enfants ayant eu un cancer) des données de dosiomique (distribution de doses de radiations dans chaque organe du corps).

Résumé : 

En Europe, on dénombre aujourd’hui plus de 23 millions de survivants du cancer. La radiothérapie, couramment utilisée pour traiter de nombreuses pathologies malignes, expose inévitablement les tissus sains adjacents à des doses de radiation. Elle est donc susceptible d’induire une toxicité dans plusieurs organes à risque, notamment les poumons. Les estimations de risque qui sous-tendent les recommandations actuelles en matière de contraintes de dose reposent principalement sur des indicateurs globaux, tels que la dose moyenne, qui ne prennent pas en compte la distribution spatiale fine de la dose au sein des organes à risque. Or, cette information est essentielle pour développer des modèles prédictifs plus précis et guider l’optimisation des plans de traitement.

La direction de la Graduate School de Santé Publique a soutenu le projet « Outil informatique pour la dosiomique » en accordant un financement de 55 k€ pour le recrutement, sur 10 mois pour le recrutement d’un ingénieur d'études (IE) bioinformaticien / data scientist. L’IE recruté a contribué : i) au développement d’un outil de vérification et de visualisation des données dosimétriques dans la cohorte FCCSS (survivants d’un cancer pédiatrique) ; ii) à la production massive de matrices de distribution de dose extraites des fichiers DICOM-RT pour la cohorte CANTO-RT (femmes traitées pour un cancer du sein) ; iii) au soutien méthodologique de plusieurs projets de recherche (stage de Master en Santé Publique, parcours Sciences des données de santé – étudiant : David Tchouenkou ; et analyse des données dosimétriques des organes à risque – essai de phase III UNICANCER UNITRAD HypoG-01).

À l’ère de l’intelligence artificielle, qui permet d’exploiter pleinement la richesse des données disponibles en radiothérapie, le projet « Outil informatique pour la dosiomique » vise à extraire, vérifier et visualiser les distributions tridimensionnelles de dose délivrées aux organes à risque à partir des fichiers DICOM-RT (Digital Imaging and Communication in Medicine). Ces données constituent des éléments d’entrée essentiels pour le développement de modèles prédictifs de toxicité par intelligence artificielle, en vue d’une optimisation personnalisée des traitements par radiothérapie. 
 

Porteur de projet : Florent de Vathaire
Montant attribué : 45k€

Objectif : Répondre à un besoin de stockage supérieur à celui actuellement disponible et à un besoin de calcul plus important.

Résumé : 

La Graduate School Santé Publique a financé l’achat d’un serveur informatique de stockage et d’analyse de données indispensable au stockage et à l’analyse des données génétique constitutionnelles de très grande dimension du projet GENE-FCCSS. 

Le projet GENE-FCCSS est actuellement le plus important projet européen ayant pour objectif de permettre d’élaborer des modèles de prédictions des effets iatrogènes des traitements des cancers de l’enfant qui prennent en compte à la fois les données cliniques, thérapeutiques et dosimétriques, mais aussi la susceptibilité génétique individuelle de chaque enfant.

Les survivants d'un cancer de l'enfant sont soumis à un très important excès de risque de cancers secondaires et d’autres pathologies iatrogènes. Le rôle des traitements mutagènes de ces cancers, principalement chimiothérapie et radiothérapie a déjà fait l'objet d'un grand nombre d’études et est maintenant, au moins pour les cancers secondaires et les pathologies iatrogènes les plus fréquents, relativement bien connu. 

Des mutations de l'ADN constitutionnel prédisposantes, ont été retrouvées chez 5 à 15% des enfants atteints de cancer, mais il est certain qu’un grand nombre de ces prédispositions sont encore inconnues. Chez ces enfants, l'excès de risque de cancer secondaire est plus important que chez les non-porteurs de telles mutations. 
Il est cependant essentiel d'étudier l'influence de la susceptibilité génétique au cancer secondaire et son éventuelle interaction avec les traitements reçus, chez les sujets non-porteurs de mutations constitutionnelles connues comme prédisposant au cancer de l'enfant. En effet, ces travaux pourraient permettre une plus grande personnalisation des traitements par une meilleure prise en compte des risques iatrogènes.
 

Porteur de projet : Thérèse Truong
Montant attribué : 110k€

Objectif : Développer une plateforme pour héberger et mettre à disposition des chercheurs des données « -omiques »

Projet en cours, résumé à venir.
 

Porteur de projet : Thérèse Truong
Montant attribué : 45k€

Objectif : Disposer d’un espace de stockage et d’une puissance de calcul suffisants pour exploiter les données « -omiques ».
Résumé : 

L’équipe « Exposome et Hérédité » du CESP étudie l’impact de l’environnement et de la génétique sur la santé en analysant des données dites « -omiques » (génétiques, épigénétiques, métabolomiques). Ces données sont particulièrement volumineuses et leur analyse nécessite une importante puissance de calcul.
Jusqu’en 2023, l’équipe utilisait un serveur informatique dédié, devenu obsolète et dont la garantie avait expiré. Avec l’augmentation du volume de données liées à de nouveaux projets, il devenait essentiel de renforcer les capacités informatiques.

Grâce à un financement de 45k€ €, un nouveau serveur a été installé en septembre 2023. Il permet de stocker jusqu’à 90 To de données et de traiter des analyses lourdes de façon rapide et sécurisée.
Une bioinformaticienne de l’équipe a supervisé son installation et assure sa gestion quotidienne. Le serveur héberge aujourd’hui les données de la cohorte E3N-Générations et d’autres projets scientifiques. L’accès aux données est strictement encadré, avec des droits personnalisés par projet.
Ce serveur bénéficie à 17 chercheurs, issus de l’équipe elle-même, d’autres groupes du CESP, ainsi que de partenaires français (Université Paris-Cité, CERPOP, Brest) et internationaux (Université de Münster).

L’équipe collabore également avec l’Institut Français de Bioinformatique pour intégrer des outils assurant une gestion des données conforme aux principes FAIR (Faciles à trouver, Accessibles, Interopérables et Réutilisables), garantissant ainsi la qualité, la traçabilité et le partage responsable des données.