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Concert de l'orchestre symphonique

2020-03-16 20:30 2020-03-16 22:00 Concert de l'orchestre symphonique

Vienne, ville de tous les contrastes, de la culture la plus haute aux plus sombres heures de l’histoire européenne, carrefour d’influences et trait d’union entre la Méditerranée et le Nord… C’est là où une majeure partie de l’histoire de la musique va s’écrire à partir de la deuxième moitié du XVIII° siècle : Mozart, Haydn, Beethoven , Schubert, Brahms, Mahler,… Et quoi de plus représentatif que la danse pour imaginer cette société brillante, et parmi les danses, LA danse viennoise royale : la Valse !

Quand on pense Valse, on pense immanquablement à la famille Strauss et particulièrement à celui que tout Vienne surnommera « Le roi de la Valse » : Johann Strauss fils qui composera plus de 500 valses, quadrilles ou polkas au cours de sa carrière ! Mais il composera aussi des opérettes, et parmi elle, un vaste éclat de rire gentiment critique les mœurs légères de la bonne société viennoise : La Chauve Souris. Maris et femmes, amis, rivaux, business partners… se trompent allégrement et Strauss résume dans l’ouverture un pot-pourri de tous les grands thèmes de l’opérette qui nous emmènent dans le tourbillon de cette folle histoire.

Mais la Valse est née bien avant Strauss et ne caractérise pas à elle seule l’art viennois. Le Lied, cette façon typiquement autrichienne de concevoir le chant, est l’autre fierté musicale de la société viennoise. Et Schubert en est probablement un des plus éminents représentants. Et si, lui aussi se laisse fréquemment entraîner par des rythmes de valse, la qualité lyrique, douce, parfois un peu nostalgique de son œuvre le met à part. Valse, lied… le dernier élément qui va compléter le puzzle d’influence qui aboutira à la Grande Symphonie en Ut Majeur de Schubert est la musique militaire qui, elle aussi, traverse la musique Viennoise jusqu’à Mahler inclus. Dans cette grande lutte entre chant, danse et force militaire, Schubert explore les tensions inhérentes à la Société viennoise de son époque. Jusque dans les dernières mesures de la symphonie, les rythmes s’affrontent et rivalisent… mais il n’en restera qu’un. Danse, Chant, Armée… qui gagnera ?

8-10 rue Joliot-Curie - Gif-Sur-Yvette
Thematique : Vie de Campus

L'orchestre symphonique du Plateau de Saclay vous invite à son concert pour un programme viennois !

  • Public
    Grand public
  • Type d'évènement
    Rencontres / débats
  • Conditions

    Entrée gratuite

  • Dates
    Lundi 16 mars, 20h30
    08:30 pm - 10:00 pm
  • Lieu
    8-10 rue Joliot-Curie - Gif-Sur-Yvette

Vienne, ville de tous les contrastes, de la culture la plus haute aux plus sombres heures de l’histoire européenne, carrefour d’influences et trait d’union entre la Méditerranée et le Nord… C’est là où une majeure partie de l’histoire de la musique va s’écrire à partir de la deuxième moitié du XVIII° siècle : Mozart, Haydn, Beethoven , Schubert, Brahms, Mahler,… Et quoi de plus représentatif que la danse pour imaginer cette société brillante, et parmi les danses, LA danse viennoise royale : la Valse !

Quand on pense Valse, on pense immanquablement à la famille Strauss et particulièrement à celui que tout Vienne surnommera « Le roi de la Valse » : Johann Strauss fils qui composera plus de 500 valses, quadrilles ou polkas au cours de sa carrière ! Mais il composera aussi des opérettes, et parmi elle, un vaste éclat de rire gentiment critique les mœurs légères de la bonne société viennoise : La Chauve Souris. Maris et femmes, amis, rivaux, business partners… se trompent allégrement et Strauss résume dans l’ouverture un pot-pourri de tous les grands thèmes de l’opérette qui nous emmènent dans le tourbillon de cette folle histoire.

Mais la Valse est née bien avant Strauss et ne caractérise pas à elle seule l’art viennois. Le Lied, cette façon typiquement autrichienne de concevoir le chant, est l’autre fierté musicale de la société viennoise. Et Schubert en est probablement un des plus éminents représentants. Et si, lui aussi se laisse fréquemment entraîner par des rythmes de valse, la qualité lyrique, douce, parfois un peu nostalgique de son œuvre le met à part. Valse, lied… le dernier élément qui va compléter le puzzle d’influence qui aboutira à la Grande Symphonie en Ut Majeur de Schubert est la musique militaire qui, elle aussi, traverse la musique Viennoise jusqu’à Mahler inclus. Dans cette grande lutte entre chant, danse et force militaire, Schubert explore les tensions inhérentes à la Société viennoise de son époque. Jusque dans les dernières mesures de la symphonie, les rythmes s’affrontent et rivalisent… mais il n’en restera qu’un. Danse, Chant, Armée… qui gagnera ?