Annulé | Colloque : Entre guerre et paix : la neutralité des chercheurs et des recherches en débat - 11 mai 2023 - REPORT OCT/NOV 2023

2023-05-11 14:00 2023-05-11 16:30 Annulé | Colloque : Entre guerre et paix : la neutralité des chercheurs et des recherches en débat - 11 mai 2023 - REPORT OCT/NOV 2023

Présentation du colloque

L’actualité a remis à l’ordre du jour la question de l’influence des conflits dans le fonctionnement des activités de recherche et d’enseignement. Avec la guerre, les chercheurs peuvent se retrouver physiquement ou moralement impliqués, souvent malgré eux, dans des conflits qui les dépassent. Par le passé déjà, la migration forcée des chercheurs et intellectuels des pays en guerre fut génératrice à la fois de drames individuels, mais aussi de destructions d’écoles de pensées, de perte de savoir-faire. Qu’est-ce qu’ont provoqué les conflits passés sur les recherches et les chercheurs ?
Au-delà des pays directement en conflit, les conséquences des conflits ont une influence sur les dynamiques de recherche et la production de savoirs. Des recherches avec des scientifiques étrangers sont rendues impossibles, des expériences et des missions sont annulées, des travaux intellectuels sont rendus difficiles : les recherches empêchées abondent. Comment nos activités de recherche et d’enseignement sont affectées par les conflits ? Comment sommes-nous perçus étant donné le statut de chercheurs « travaillant pour l’État français » ? Quelle influence jouons-nous, parfois malgré-nous, dans les relations internationales ?
Mais si les conflits empêchent certaines recherches, elles favorisent aussi le développement d’autres recherches. Les craintes de guerres futures, les tensions internationales ou les besoins de rapprochement entre états, la guerre économique que se livrent les nations et la recherche de financements, alimentent l’intérêt pour les technologies militaires ou duales (civiles et militaires). L’écosystème de la R&D dans ce domaine oriente les thèmes et l’organisation de la recherche (zone à régime restrictif,…). Quelles positions pouvons-nous ou devons-nous adopter en tant que chercheurs ? Quel type de neutralité ou d’engagement nos recherches engendrent-elles ?

Bâtiment 338 - Rue du Doyen André Guinier - Orsay

Il s'agit lors de ce colloque d'interroger l'influence des conflits et des rivalités internationales sur les activités de recherche par l'histoire des sciences, les sciences politiques et l'économie.

  • Conditions

    Entrée libre en présentiel - Inscription pour obtenir le lien de visioconférence

  • Dates
    Jeudi 11 mai, 14h00
    02:00 pm - 04:30 pm
  • Lieu
    Bâtiment 338 - Rue du Doyen André Guinier - Orsay

Présentation du colloque

L’actualité a remis à l’ordre du jour la question de l’influence des conflits dans le fonctionnement des activités de recherche et d’enseignement. Avec la guerre, les chercheurs peuvent se retrouver physiquement ou moralement impliqués, souvent malgré eux, dans des conflits qui les dépassent. Par le passé déjà, la migration forcée des chercheurs et intellectuels des pays en guerre fut génératrice à la fois de drames individuels, mais aussi de destructions d’écoles de pensées, de perte de savoir-faire. Qu’est-ce qu’ont provoqué les conflits passés sur les recherches et les chercheurs ?
Au-delà des pays directement en conflit, les conséquences des conflits ont une influence sur les dynamiques de recherche et la production de savoirs. Des recherches avec des scientifiques étrangers sont rendues impossibles, des expériences et des missions sont annulées, des travaux intellectuels sont rendus difficiles : les recherches empêchées abondent. Comment nos activités de recherche et d’enseignement sont affectées par les conflits ? Comment sommes-nous perçus étant donné le statut de chercheurs « travaillant pour l’État français » ? Quelle influence jouons-nous, parfois malgré-nous, dans les relations internationales ?
Mais si les conflits empêchent certaines recherches, elles favorisent aussi le développement d’autres recherches. Les craintes de guerres futures, les tensions internationales ou les besoins de rapprochement entre états, la guerre économique que se livrent les nations et la recherche de financements, alimentent l’intérêt pour les technologies militaires ou duales (civiles et militaires). L’écosystème de la R&D dans ce domaine oriente les thèmes et l’organisation de la recherche (zone à régime restrictif,…). Quelles positions pouvons-nous ou devons-nous adopter en tant que chercheurs ? Quel type de neutralité ou d’engagement nos recherches engendrent-elles ?