Rentrée 2023-2024 des D.U Entrepreneuriat, le Réseau des Diplômés se mobilise pour accueillir la nouvelle promotion

Une offre de formations pour les étudiants qui souhaitent entreprendre ou se former

L’Université Paris-Saclay dipose d’une offre de formation à destination des étudiants qui souhaitent entreprendre, ils ont la possibilité de s’inscrire au D2E, le « Diplôme Etudiant Entrepreneur » mais aussi aux 4 D.U Entrepreneuriat :

• D.U Entrepreneuriat ;
• D.U. Création et Développement de Start-ups Innovantes ;
• D.U. Entrepreneuriat, Droit, Digital ;
• D.U. Intrapreneuriat.

Des formations adaptées pour ceux qui ont un projet à développer mais aussi pour ceux qui souhaitent découvrir l’entrepreneuriat et se former ou même développer leurs compétences intrapreneuriales.

La rentrée des D.U au service de l’entrepreneuriat-étudiant et du networking

Le mardi 3 octobre dernier de 18H à 21H s’est tenue la rentrée des 4 D.U Entrepreneuriat qui rassemblait 50 étudiants. Ces derniers ont pu bénéficier d’une présentation de l’organisation des D.U l’équipe Entrepreneuriat de l’Université Paris-Saclay avec Pascal Corbel et Frédérique Blondel, chargés de mission entrepreneuriat, Sophie Dondeyne, responsable du pôle entrepreneuriat soutenue par Carole Poiré qui accompagne administrativement les étudiants et Sabine Ferrier en charge du réseau des diplômés ; un réseau important pour les étudiants qui permet de rencontrer d’autres étudiants-entrepreneurs ainsi que des diplômés ayant créé une entreprise.

Les étudiants ont été encouragés à suivre les Midis de l’Entrepreneuriat, une série de 12 webinaires, sur la pause-déjeuner (12H30-13H30), pour découvrir l’entrepreneuriat, comprendre les start-ups et leurs enjeux et créer un projet entrepreneurial. Des visio-conférences assurées par des entrepreneurs parmi lesquels des diplômés !

Florent Domenech, étudiant de l’Université Paris-Saclay avec un B.U.T en techniques de commercialisation à l’UVSQ et bras droit CEO de Nono une solution de batteries externes en libre-service, est venu présenter Start In Saclay, l’association des étudiants-entrepreneurs du territoire de Saclay qu’il préside. « Notre constat est simple : le plateau de Saclay est un vivier formidable en termes de compétences et ressources, car il rassemble des universités, des centres de recherche, des écoles de commerce et d'ingénieurs de premier rang. Pourtant, beaucoup de projets meurent, faute de rencontres qui les auraient fait décoller. Dans le meilleur des cas, les start-ups du plateau restent presque exclusivement fondées par des personnes issues des mêmes établissements ! Notre initiative vise donc à participer à l'éclosion de projets qui mêlent des fondateurs issus de formations diverses et aux compétences complémentaires ! »

Deux diplômés de l’Université Paris-Saclay sont venues partager leur retour d’expérience

Jennifer Lauret, diplômée de la Faculté droit économie management avec un master en droit de l’entreprise et fondatrice de FeedUp a partagé son retour d’expérience et ses conseils en revenant sur son parcours, sa formation et la création de son entreprise. En 2020, elle a lancé FeedUp, une agence de communication qu’elle a doublé d’un média, du même nom, dédié à l'entrepreneuriat et au développement économique sur les territoires de Paris-Saclay.

Nora Ounaha, diplômée du D.U « Entrepreneuriat Droit et Digital » (EDD) et co-fondatrice de SheOs qui encourage l’entrepreneuriat féminin est revenue sur les grands enjeux de l’entrepreneuriat et les spécificités de l’entrepreneuriat féminin.

La soirée s’est terminée par un cocktail dinatoire, l’occasion pour les étudiants-entrepreneurs d’échanger entre eux mais aussi avec l’équipe entrepreneuriat de l’Université Paris-Saclay et les diplômés.

Jennifer LAURET, une diplômée-entrepreneuse venue partager son retour d’expérience avec l’agence de communication digitale 360 FeedUp

Jennifer Lauret a salué une formation autour de l’entrepreneuriat très profitable et inspirante. « Que vous vous destiniez à créer une startup ou non, les valeurs et les compétences intrapreneuriales que vous allez acquérir ne pourront que vous être utiles pour une meilleure compréhension du monde de l’entreprise et pour devenir une personne qui sait impulser des idées et des initiatives ».

Elle est revenue sur son parcours 100% juridique avec une Licence en Droit Privé puis un Master en Droit de l’Entreprise et avec la préparation du Concours Régional d’entrée en Ecole d’Avocat à l’IEJ de Paris-Saclay. « A cette époque, je ne me destinais du tout à l’entrepreneuriat mais le monde de l’entreprise m’intéressait déjà énormément. Aucune formation autour de l’entrepreneuriat en tant que tel n’était encore proposée par l’Université. Je n’ai donc pas eu la chance de suivre le cursus que vous vous apprêtez à entamer » ! C’est à la fin de ses études qu’elle se lance dans l’entrepreneuriat en co-fondant FeedUp. « Je pense que j’aurais pu gagner énormément de temps et éviter quelques erreurs avec le bagage que vous offrira cette formation ! »

L’idée d’entreprendre se concrétise en 2016 grâce à la rencontre avec ses associés, entrepreneurs des territoires de Paris-Saclay : Khalil Belbob puis Sami Aissi. Ensemble, ils imaginent FeedUp une agence de communication digitale-vidéo 360 basée à Orsay, au service de la valorisation de l’innovation et de l’entrepreneuriat sur les territoires de Paris-Saclay, avec un accent mis sur les acteurs engagés (agglomération, villes, université, écoles, associations, entreprises, start-up locales, etc) et les projets porteurs de sens. Un média en ligne, du même nom, vient porter les sujets de prédilection de l’agence. « Si vous vous destinez à l’entrepreneuriat, il faut se lancer dans un projet qui vous intéresse, qui fait sens pour vous, et dans lequel vous vous réalisez au quotidien » a-t-elle rappelé aux étudiants. « L’entrepreneuriat est souvent une aventure parsemée d’obstacles ; il faut aimer son projet, au-delà de la simple motivation financière, pour tenir la route ».

En plus de ses compétences juridiques, Jennifer Lauret se forme aux domaines de l’audiovisuel pour être compétente et polyvalente « se former est, à mes yeux, ce qu’il y a de plus stimulant dans l’entrepreneuriat qui pousse à toujours apprendre et innover ». Elle a remercié l’université qui permet de développer son autonomie, sa curiosité et son indépendance « la communication évolue sans cesse, c’est un domaine qui appelle à se réinventer et qui mobilise une technicité et une grande créativité ».

En 2020, le business plan et l’offre de services basés notamment sur l’évènementiel de FeedUp volent en éclat avec le Covid19 et le confinement « on a su rebondir face à cette situation inédite en accompagnant les institutions et les commerces de première nécessité dans leur communication de crise. L’ADN de notre agence a été profondément transformé par cette période. Nous avons eu envie de fédérer les entrepreneurs des territoires de Saclay, face à une période d’isolement, afin de mettre en valeur leurs projets, leurs initiatives, leurs ambitions, leurs visions, leurs expériences… des histoires toujours uniques et inspirantes ». FeedUp vient de réaliser une série immersive consacrée à la vie des coworking (« le 21 » et le « 30 ») de l’agglomération.

Jennifer Lauret a rappelé qu’il était important de bien s’entourer, une précaution importante surtout en temps de crise ou en situation d’isolement. « Cela passe par le choix de vos associés et de vos collaborateurs qui doivent vous compléter, s’intéresser et s’impliquer afin de vous motiver au quotidien. Mais c’est aussi le choix des experts qui vous accompagnent : banquier, expert-comptable, des rôles qui ne doivent pas être minimisés ».

Jennifer Lauret a encouragé les étudiants à prendre conscience de la richesse de l’écosystème entrepreneurial des territoires de Paris-Saclay « une multitude d’acteurs – qui commence par l’Université Paris-Saclay - engagés auprès des entrepreneurs, mais aussi des réseaux d’entrepreneurs que ce soit avec Start In Saclay ou le Réseau des Diplômés ». « Il faut aller chercher les accompagnements auxquels vous avez accès ! »

Jennifer Lauret a terminé son témoignage en remerciant l’Université Paris-Saclay et aux étudiants, elle a souhaité « le plus grand succès dans vos études vos éventuels projets d’entreprises ».

Découvrir FeedUp : https://www.feedup.fr/

Nora OUNAHA, une diplômée engagée pour l’entrepreneuriat féminin avec son association SheOs

Quel est votre parcours de formation ? J’ai d’abord fait médecine à l’UVSQ avec la première année à l’issue de laquelle j’ai obtenu le concours tout en me rendant compte que je n’étais pas faite pour ce métier. Je me suis donc réorientée en droit. Je suis actuellement en troisième année de licence à la Faculté droit économie management de l’Université Paris-Saclay. 

Quel D.U avez-vous suivi ? J’ai suivi le D.U « Entrepreneuriat droit et digital », promotion 2022 - 2023.

Comment avez-vous connu le D.U ? Je me suis toujours intéressée à l’entrepreneuriat. Durant ma licence de droit j’ai eu envie de suivre une formation complémentaire afin de développer mes compétences intrapreneuriales et entrepreneuriales. Je me suis renseignée et j’ai trouvé toutes les informations pratiques concernant le D.U sur le site internet de l’Université Paris-Saclay.

Quels sont les atouts du D.U ? Je dirais d’abord la pluridisciplinarité des enseignements et la diversité des intervenants. Le D.U aborde le digital, le codage, le droit, la propriété intellectuelle, les RH, le marketing ou encore la communication. C’est l’occasion de rencontrer des experts du commercial au représentant de la CCI. On a des visites et des exercices pratiques comme par exemple une semaine de codage réalisée au 42. Au sein de la promotion, il y a une diversité des profils, les étudiants ont des cursus et des projets très différents de la cancérologie à l’école d’ingénieur avec des personnes qui viennent au-delà du périmètre de l’Université Paris-Saclay. On apprend beaucoup des autres et j’ai eu des échanges qui ont été sources de réflexion et d’inspiration On peut intégrer le D.U avec un vrai projet, la formation permet un vrai coup de pouce. De mon côté, ce n’était pas mon cas, j’ai donc travaillé sur des projets fictifs, mais cela m’a été très utile.

Que faites-vous aujourd'hui ? Je suis toujours étudiante en juridique et je suis très investie dans l’association SheOs. Le D.U m’a servi de tremplin car je me suis rendue compte qu’il y avait beaucoup de choses à faire pour encourager l’entrepreneuriat féminin. J’aime l’idée de m’investir et d’avoir un impact. C’est une vraie expérience associative qui conforte mon choix de travailler dans le milieu entrepreneurial. C’est un secteur avec de nombreux métiers peu connus comme start-up manager ou bras droit CEO.

Pouvez-vous nous présenter SheOs ? SheOs est la première association étudiante qui œuvre pour l’égalité dans le milieu entrepreneurial. Nous avons identifié trois problématiques : le manque de formation appropriée en matière d’entrepreneuriat (pour les hommes comme pour les femmes), le manque de réseau féminin, le manque de modèle de femme entrepreneur pour inspirer les générations suivantes. Avec SheOs nous proposons des formations gratuites pour casser la barrière financière, en présentiel ou en distanciel pour faciliter l’organisation des femmes qui ne vivraient pas à Paris et casser la barrière géographique. Nous mettons en avant des femmes entrepreneuses inspirantes et le fait de rejoindre l’association permet d’accéder à un réseau tout en le faisant grandir. Ainsi, nous cassons une barrière mentale. Nous proposons une MasterClass pour les femmes souhaitant faire murir une idée ou un projet et un programme d’incubation pour les femmes souhaitant lancer leur entreprise.

Quels sont vos projets ? Je souhaite terminer mes études et faire grandir SheOs. J’ai le projet d’entreprendre ou du moins de travailler aux côtés de ceux qui entreprennent, je pense notamment au secteur de la santé ou de la LegalTech.

D’où est venu l’envie d’entreprendre ? J’ai dans ma famille une tante, dont je suis très proche, qui est chef d’entreprise. J’ai toujours aimé l’aider notamment durant les vacances.  Après ma première année de médecine, j’ai pris la décision de vivre avec passion, de me sentir utile, d’aider les autres et d’exercer un métier qui me correspond. Le D.U a conforté mon envie d’entreprendre notamment grâce à ma promotion, rencontrer les autres étudiants-entrepreneurs est source d’émulation.

Vous étiez présente pour la rentrée du D2E pour un mot d'accueil en tant que diplômée pour les étudiants de la dernière promotion, quelles ont été vos impressions de cette rentrée ? La soirée de rentrée du D2E donne des clés et permet de bien préparer son année. Y venir permet de prendre ses repères, de rencontrer l’équipe pédagogique et tous les étudiants de la promotion. J’étais ravie d’intervenir et j’ai pu échanger avec des étudiants à qui j’avais recommandé le D.U.

En quoi la prise de parole des diplômés est-elle importante pour les étudiants ? Rencontrer et échanger avec des diplômés ou du moins avoir un mentor à qui on peut se référer est vraiment important notamment dans l’entrepreneuriat. C’est l’occasion de rencontrer une personne qui a vécu la même chose, qui a été confrontée aux mêmes problèmes et qui peut partager son retour d’expérience : transport, rythme de travail, pitch, entrainement, devoirs, cours, investisseur, l’entrepreneuriat n’est pas toujours rose, il y a des succès et des échecs. Bénéficier d’un regard extérieur permet d’évoluer.

Pourquoi le réseau est-il aussi important notamment quand on est animé par l'esprit d'entreprendre ? Le réseau est vraiment stratégique, c’est d’ailleurs sur cette conviction que nous avons lancé SheOs. Il faut oser aller toquer aux portes, elles s’ouvrent ou elles ne s’ouvrent pas mais au moins on aura essayé. Très souvent les portes s’ouvrent, il faut alors savoir remercier même si la personne nous a accordé ne serait-ce que 10 minutes. Si la porte reste fermée, il ne faut pas le prendre contre soi ! Pour faire grandir mon réseau, je me suis portée bénévole dans de nombreux évènements autour de l’entrepreneuriat pour rencontrer des gens et réseauter. Se créer un compte LinkedIn est un bon réflexe, et si on a une entreprise une page LinkedIn peut faire office d’un premier site Internet.

En savoir plus sur SheOs : https://www.sheeos.fr/