Science à la coque : Soumission chimique et violences faites aux femmes
La soumission chimique est définie pénalement par « l’administration volontaire de substance nuisible portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui », prévue et réprimée par le Code Pénal. Pour l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé), la soumission chimique est « l’administration à des fins criminelles ou délictuelles de substances psychoactives à l’insu de la victime ». Ces faits relèvent de la médecine légale mais sont également rencontrés en milieu hospitalier, et peuvent toucher l’ensemble de la population, à tout âge. Cela peut concerner des enfants, chimiquement battus dans des situations où l’un des parents va vouloir abuser d’eux. Chez les sujets âgés, ce peut être par du personnel peu scrupuleux en maison de retraite ou EHPAD mais également par la famille pour une perte de jugement (et signature de chèques par exemple).
Si l’on associe fréquemment soumission chimique et agression sexuelle chez les adultes, qui représentent tout de même environ 90% des cas, les affaires rapportées ne se limitent pas uniquement à cela, et peuvent se retrouver également dans des cas de vols.
Les sédatifs (benzodiazépines, neuroleptiques, hypnotiques, antihistaminiques) mais aussi les entactogènes (ecstasy et cathinones de synthèse) sont les agents chimiques les plus souvent retrouvés dans les différents dossiers. Le GHB, souvent appelé « drogue du viol », est assez peu retrouvé.
L’analyse toxicologique du sang et des urines prélevés le plus rapidement est essentielle pour documenter ces soumissions chimiques. Mais l’analyse segmentaire des cheveux est également incontournable dans ces affaires, qui relèvent le plus souvent d’une Cour d’Assises. Des exemples seront montrés.
Auditorium, Bâtiment Lumen, 8 avenue des Sciences à Gif sur YvetteLa soumission chimique est définie pénalement par « l’administration volontaire de substance nuisible portant atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui », prévue et réprimée par le Code Pénal. Pour l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé), la soumission chimique est « l’administration à des fins criminelles ou délictuelles de substances psychoactives à l’insu de la victime ». Ces faits relèvent de la médecine légale mais sont également rencontrés en milieu hospitalier, et peuvent toucher l’ensemble de la population, à tout âge. Cela peut concerner des enfants, chimiquement battus dans des situations où l’un des parents va vouloir abuser d’eux. Chez les sujets âgés, ce peut être par du personnel peu scrupuleux en maison de retraite ou EHPAD mais également par la famille pour une perte de jugement (et signature de chèques par exemple).
Si l’on associe fréquemment soumission chimique et agression sexuelle chez les adultes, qui représentent tout de même environ 90% des cas, les affaires rapportées ne se limitent pas uniquement à cela, et peuvent se retrouver également dans des cas de vols.
Les sédatifs (benzodiazépines, neuroleptiques, hypnotiques, antihistaminiques) mais aussi les entactogènes (ecstasy et cathinones de synthèse) sont les agents chimiques les plus souvent retrouvés dans les différents dossiers. Le GHB, souvent appelé « drogue du viol », est assez peu retrouvé.
L’analyse toxicologique du sang et des urines prélevés le plus rapidement est essentielle pour documenter ces soumissions chimiques. Mais l’analyse segmentaire des cheveux est également incontournable dans ces affaires, qui relèvent le plus souvent d’une Cour d’Assises. Des exemples seront montrés.