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Alice Delmer : Des ondes à la localisation

Alice Delmer

Alice Delmer est doctorante en traitement du signal au laboratoire Systèmes et applications des technologies de l’information et de l’énergie (SATIE - Université Paris-Saclay, ENS Paris-Saclay, CNRS). Son sujet de thèse porte sur « la goniométrie parcimonieuse de sources radioélectriques : modèles, algorithmes et mises en œuvre robustes ».

En quoi consiste votre sujet de thèse ?

Je travaille dans le domaine du traitement du signal, qui est à cheval entre les mathématiques appliqués et la physique appliquée. Concrètement, je m’intéresse aux signaux reçus par les antennes : il peut s’agir de signaux de téléphone portable, de signaux radios, etc.

J'essaye de savoir d’où ils viennent, de manière à pouvoir localiser les émetteurs. Pour cela, je modélise le signal reçu par des équations mathématiques. Je cherche des algorithmes et des critères à optimiser pour me permettre de trouver la solution.

Quel a été votre parcours universitaire ?

J'ai étudié à l'ENS Paris Saclay dans les domaines de l'ingénierie électrique et électronique, et suis diplômée d’un master en traitement du signal et des images. J'ai effectué un stage de recherche à l'étranger pendant un an et ça m'a beaucoup plu. Cela laisse le temps de s’attribuer son sujet, d’aller dans la direction souhaitée et de creuser la piste jusqu'au bout. J’ai donc naturellement continué par une thèse, qui a la particularité d’être un partenariat entre une entreprise et un laboratoire de recherche (thèse CIFRE). Je travaille la moitié du temps chez Thales pour répondre à leurs problématiques. Mon sujet a des applications industrielles concrètes et ça me plait. Le fait de travailler avec des personnes ayant des visions très différentes m’apporte un regard à la fois académique et industriel.

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à Ma Thèse en 180 secondes ?

C'est très compliqué d'expliquer son sujet de thèse à des non-spécialistes. Réfléchir à la meilleure façon de le faire en trois minutes est très intéressant. Et devoir l'expliquer face à un public, en gérant son stress, en apprenant à construire son discours et à le délivrer en fonction du contexte, c'est extrêmement motivant.

Que comptez-vous faire à l’issue de votre thèse ?

J'aimerais continuer à faire de la recherche, mais en entreprise, pour garder ce côté applicatif et ne pas être détachée de la vraie vie, et pourquoi pas, poursuivre chez Thales.