Cinq docteures et docteurs de l’Université Paris-Saclay lauréats des prix solennels 2023 de la Chancellerie de Paris

Prix de sciences « toutes spécialités »

• Émilie DERISOUD, docteure en sciences de l’Université Paris-Saclay, est récompensée pour sa thèse « Effets de l'âge, de la parité et de la lactation de la jument poulinière sur l’embryon, le placenta et le développement du poulain », effectuée au laboratoire Biologie de la reproduction, environnement, épigénétique, et développement (BREED – Univ. Paris-Saclay, UVSQ, INRAE) sous la direction de Pascale CHAVATTE-PALMER, directrice de recherche au laboratoire BREED. Cette thèse s’est concentrée sur l’étude des effets de l’âge, de la parité et de la lactation de la jument à l’insémination sur l’embryon, le placenta à terme, la lactation et le poulain, avec pour objectif de souligner l'importance de la prise en considération de l'âge, de la parité et du stade physiologique de la jument en élevage équin.
   
• Anne NGUYEN, docteure en sciences de l’Université Paris-Saclay, est récompensée pour sa thèse « Métasurfaces incandescentes ultra rapides pour une émission spectralement sélective dans le moyen infrarouge avec un état de polarisation contrôlé », effectuée au Laboratoire Charles Fabry (LFC - Univ. Paris Saclay, Institut d’Optique Graduate School, CNRS) sous la direction de Jean-Jacques GREFFET, chercheur au LCF et directeur de l’Institut des sciences de la lumière (ISL) de l’Université Paris-Saclay. Cette thèse a eu pour objectif la conception, l’optimisation, la fabrication et la caractérisation de plusieurs sources incandescentes, afin d'obtenir un rayonnement dans la bande II du moyen infrarouge (MIR), avec un spectre et un état de polarisation contrôlés. Ceci offre la possibilité d'une modulation temporelle du signal émis au-delà du mégahertz.
   

Prix de médecine « toutes spécialités »

• Élise DUMAS, docteure en médecine de l’Université Paris-Saclay, s’est vue décerner le premier prix de médecine « toutes spécialités » pour sa thèse «  Évaluation des interactions entre comédications et survie sans rechute dans le cancer du sein à partir des données du SNDS », effectuée au laboratoire tumeur résiduelle et réponse au traitement (RT2Lab – Institut Curie, Inserm) sous la codirection de Fabien REYAL, professeur à l’Université Paris-Descartes et chercheur du RT2Lab, et de Chloé-Agathe AZENCOTT, professeure et responsable de la chaire Prairie – PaRis Artificial Intelligence Research InstitutE à l’école Mines ParisTech.
   

Prix de pharmacie

• Maxime RIBERAUD, docteur en pharmacie de l’Université Paris-Saclay, s’est vu décerner le deuxième prix de pharmacie pour sa thèse « Synthèses et applications d’iminosydnones en chémobiologie », effectuée au Service de chimie bioorganique et de marquage (SCBM – Univ. Paris-Saclay, CEA) et au laboratoire Médicaments et technologies pour la santé (MTS – Univ. Paris-Saclay, CEA, INRAE) sous la direction Frédéric TARAN, directeur de recherche au sein du SCBM. Basée sur les récentes découvertes dans le domaine de la chemobiologie, cette thèse a été dédiée à la caractérisation in vitro et in vivo de différents marqueurs tumoraux en combinant la chimie bioorthogonale et l'analyse par spectrométrie de masse des fluides biologiques, mais également au développement d'une approche de préciblage pour localiser une tumeur solide chez une souris par imagerie PET.
   

Prix de droit « toutes spécialités »

• Jacques DE LA PORTE DES VAUX, docteur en droit public de l’Université Paris-Saclay, est récompensé pour sa thèse « La valorisation des biens publics mobiliers », effectuée au sein de l’Institut d’études de droit public (IEDP – Univ. Paris-Saclay) sous la direction de Stéphane DUROY, directeur de l’Institut de préparation à l'administration générale de la Faculté Jean-Monnet et de l’IEDP. Sa thèse s’est concentrée sur la notion de valorisation dans le droit des biens publics. En droit des biens publics mobiliers, la valorisation présente un double sens. Elle est l'opération consistant à déterminer la valeur des biens publics mobiliers. Elle s'entend, aussi, comme l'opération par laquelle les biens publics mobiliers sont exploités pour leur valeur. L'étude de ce double mouvement fait ressortir l'ensemble des conditions dans lesquelles les propriétaires publics peuvent ou doivent valoriser leurs biens. Par l'encadrement des prérogatives des propriétaires publics mobiliers, le droit positif contribue à faire évoluer l'équilibre entre l'utilité intrinsèque et l'utilité économique des biens publics mobiliers et déplace ainsi le curseur de l'impératif de protection des biens.