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Effets secondaires, le confinement inspiré avec Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade, diplômé de l'Université Paris-Saclay

Formation Article publié le 29 avril 2020 , mis à jour le 29 avril 2020

Bonne nouvelle, l'inspiration et le talent ne sont pas confinés ! C’est en tous cas ce que nous prouve Fabien Marsaud alias Grand Corps Malade avec sa nouvelle chanson « Effets secondaires » inspirée par cette période toute particulière du confinement. Un morceau, dont l’intégralité des revenus sera reversée aux hôpitaux Delafontaine à Saint-Denis dans le 93 et François Quesnay à Mantes la Jolie dans le 78 via la Fondation Hôpitaux Paris - Hôpitaux de France.

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Crédit photo : Grand Corps Malade

Parcours d’un diplômé de l’Université Paris-Saclay : du sport au slam.

Après un Bac littéraire Fabien Marsaud décide de rejoindre la Faculté des Sciences du Sport de l’Université Paris-Saclay « j’avais eu de très bons retours sur les STAPS d’Orsay et j’aimais bien l’idée, en venant de Seine-Saint-Denis, d’un campus à la campagne ». A l’époque il a pour ambition de devenir professeur d’EPS, il est victime d’un grave accident durant l’été 1997 après sa licence 2 (le DEUG à l’époque). Quand on lui demande si cela a impacté ses études universitaires, il répond avec cette voix devenue une marque de fabrique « certainement pas, après l’accident, je suis revenu à Orsay pour terminer ma troisième année de licence et j’ai même poursuivi avec un master, à l’époque un DESS, dans le management du sport ! ».

De ses années STAPS, il garde de bons souvenirs « c’était une ambiance à la fois sportive, studieuse et festive. Ma promotion avait un bel esprit d’équipe et de franche camaraderie. Les cours étaient de haut niveau mais les soirées sur le plateau à CentraleSupelec aussi ! J’avais opté pour la spécialisation « basket », j’en garde un bon souvenir d’autant plus que je faisais partie de l’équipe de l’université dans laquelle j’ai joué avec beaucoup de plaisir les deux premières années. Et puis bien sûr, le cadre de cette université est exceptionnel avec des salles de cours entre verdure et gymnase ».

Est-ce que ses séquelles ont abimé ses rêves d’étudiant ? Fabien Marsaud a une vraie capacité de rebond « je savais que je ne pourrais plus être professeur de sport mais je voulais poursuivre mes études. Pour me déplacer plus facilement sur le campus j’ai, après la fin de ma rééducation, obtenu le permis B, la voiture m’a facilité la vie ! ».

Celui qui doit devenir Grand Corps Malade quelques années plus tard, ne renonce pas pour autant à ses rêves, « ma priorité était que je voulais travailler dans le sport ». Durant son année de licence, il fait un stage à la Direction des Sports de la Mairie de Saint Ouen. En première année de master, il rejoint le Groupement d’Intérêt Public (GIP) pour le Comité de Candidature des Jeux Olympiques Paris 2008. En master 2, il décroche un stage de fin d’études au Stade de France à la Direction Marketing qu’il transforme en embauche en 2001. Il y reste plusieurs années mais ne se sent pas non plus totalement à sa place. « Je n’avais pas encore développé ma fibre artistique mais je savais que je ne voulais pas travailler dans le marketing du sport toute ma vie ».

Le plan B ne doit pas être synonyme d’échec ou de réussite au rabais

En 2003, Fabien Marsaud prend le nom de scène de Grand Corps Malade aux côtés de John Pucc'Chocolat et du collectif 129H, avec qui il devient un activiste des scènes slam. Pendant 3 ans, il arpente toutes les scènes ouvertes des petits bars parisiens pour partager ses textes a cappella. Il remporte plusieurs prix. En Mars 2006, L'album Midi 20 sort et se vend à plus de 600 000 exemplaires avec une tournée de plus de 120 dates, c’est une consécration.

Crédit photo : Grand Corps Malade

Niveau « tournant de carrière », Fabien Marsaud est un expert… D’ailleurs son dernier album se nomme « Plan B ». Il explique « j’ai eu envie de faire l’apologie du plan B, c’est un peu l’histoire de ma vie. J’aime bien l’idée que le plan B ne soit pas synonyme d’échec ou de réussite au rabais. Il faut vraiment voir le plan B comme un nouveau départ, une seconde chance. Le principe même de la vie est que tout ne se passe pas comme on l’avait imaginé. On peut avoir un accident, on peut être en échec scolaire, s’être trompé de voie. Je crois au droit à l’erreur et je pense qu’il n’y a jamais de voie sans issue ». Fabien Marsaud avait-il imaginé devenir Grand Corps Malade ? Avait-il imaginé un jour être confiné ? La réponse est non, mais pourtant source d’inspiration. Le plan B inspire, il a inspiré la carrière musicale du plus connu des slameurs français et aujourd’hui son dernier titre avec « Effets secondaires » composé très spécialement pendant le confinement.

 

Article-Interview de Sabine Ferrier, 
Chargée du réseau des diplômés de l’Université Paris-Saclay, 
Direction de la Formation et de la Réussite.

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