Sophie SIMONET, une artiste-peintre récompensée par le Prix Renée Beja de la Fondation Taylor

Chimie immobilière

Sophie Simonet est diplômée de l’Université Paris-Saclay avec une Licence puis une maitrise de chimie « j’ai choisi la Faculté de sciences de l’Université Paris-Saclay car les formations avaient une bonne réputation, c’est un choix stratégique que je n’ai pas regretté ». En parallèle de ses études Sophie Simonet travaille à mi-temps dans une société de promotion immobilière où elle commercialise des pieds d’immeuble. « A la sortie de mon diplôme, j’ai hésité à partir dans la recherche en chimie mais la société de promotion immobilière m’a proposé un CDI et je suis finalement restée dans l’immobilier ». Elle a alors pris la direction d’une des filiales du groupe pour y développer et commercialiser des centres commerciaux comme celui de l’extension de Parly 2 ou encore la Galerie du Carrousel du Louvre.

Alchimie entrepreneuriale

Sophie Simonet découvre en elle une véritable fibre entrepreneuriale « j’ai toujours eu un esprit d’indépendance, d’autonomie. Beaucoup de personnes savent faire prospérer une entreprise, moins savent créer une entreprise et la développer ». Elle quitte son CDI pour monter sa première entreprise dans le montage, la commercialisation et la gestion en immobilier commercial. Elle en monte une seconde puis revend ses deux entreprises à Bouygues Immobilier qu’elle rejoint en tant que salariée. Deux après, son esprit d’entrepreneuse la rattrape, elle quitte Bouygues et monte deux nouvelles start-up toujours dans le montage et la réalisation de centres commerciaux comme les Dock Vauban au Havre. « Je suis aussi intervenue sur des montages d’opérations de proximités telles que la restructuration de la galerie commerciale du centre-ville de Suresnes mais aussi sur des programmations urbaine et commerciale beaucoup plus larges sur des territoires en devenir ou en mutation tels que les EPA de Seine Arche ou les Gares du Grand Paris ».

Liberté créatrice

Sophie Simonet revient sur sa carrière d’entrepreneure « j’ai été mue par une liberté créatrice » mais il y aussi des responsabilités qui pèsent en tant que chef d’entreprise notamment dans l’immobilier « les montants investis sont importants, on ressent perpétuellement une tension directement liée aux enjeux financiers ». « Avec un père entrepreneur et une mère sculptrice, j’ai toujours été inspirée par mes deux parents et finalement un peu tiraillée ».

Peintre révélée

Ayant pratiqué par le passé la sculpture et le dessin, Sophie Simonet encouragée par sa fille, la rejoint dans ses cours de peinture. C’est alors une véritable révélation, un lâché prise auquel elle n’était plus habituée, le plaisir aussi de travailler avec ses mains.  Elle décide alors de vendre une de ses sociétés pour se consacrer à mi-temps à la peinture. Elle multiplie alors les cours et les stages auprès de peintre référents. « J’en ai profité pour visiter de nombreux ateliers de peintres, portraitistes, coloristes. J’ai vraiment enrichi mon savoir et ma pratique grâce aux peintres de l’Ecole d’Etampes créé par Philippe Lejeune qui m’ont enseigné toutes les bases de la peinture classique. En particulier j’ai beaucoup appris auprès de François Legrand, portraitiste. N’ayant aucune formation type Ecole des Beaux-Arts, j’ai dû redoubler dans mes efforts afin de maitriser les outils et la technique. La joie d’être peintre c’est de pouvoir s’exprimer librement sans être limitée par sa propre main ». Depuis Sophie Simonet a son propre atelier mais elle a eu aussi la chance de rejoindre « Les ateliers de la ville de Paris » qui permettent aux artistes d’accéder à des outils artistiques particuliers (parce qu’onéreux ou parce que nécessitant des lieux dédiés) « cela m’a permis de réaliser mes premières lithographies ».

Première exposition « Chorégraphie »

Une des premières expositions à laquelle participé Sophie Simonet porte sur le thème de la danse aux côtés du peintre Lavrenty Bruni qui peint les danseuses du Bolchoï « rien ne me rattache à la danse, ni la pratique, ni les souvenirs, pourtant la danse m'amène ailleurs, sur la toile, je fige une émotion, un instant, un mouvement, un rythme ». « Une autre exposition qui m’a marqué s’intitulait : Liberté. J’ai été invitée avec quatorze femmes artistes peintres, sculptrices et plasticiennes à livrer mon regard sur la liberté féminine ». Depuis Sophie Simonet a pris part à d’autres expositions « Produire et faire voir, c’est le quotidien des artistes » complète-t-elle.

Une présence remarquée dans les salons internationaux

Sophie Simonet a participé à différents évènements artistiques internationaux, à Paris elle est exposée au Salon d’Automne, à Art Capital, ou encore à Comparaison dans le groupe de François Legrand, elle a été invitée à la Biennale Versailles. En 2015, grâce au Salon d’Automne, ses tableaux sont remarqués, elle obtient le prix Renée Beja de la fondation Taylor.

Diffusion de l’art

« Nous sommes 50 à avoir été sélectionnées pour participer à la saison 1 du Cercle de l'art. L'objectif de cette communauté, est de développer une relation privilégiée entre les artistes et les collectionneurs dans le but de stimuler la création des artistes, favoriser les contacts entre artistes et collectionneurs, et surtout rendre les œuvres plus accessibles aux collectionneurs grâce à un règlement mensuel qui démarre à partir de 50€ par mois ». https://www.lecercle.art/

Ces trois derniers mois ont été consacré à la création des nouvelles œuvres et à la constitution du portfolio de 15 œuvres qui vont être proposées à la vente au mois de mai, Sophie Simonet poursuit donc sa vie de peintre.

Retrouver l’artiste

Sur son site Internet : https://www.sophiesimonet.fr/
Sur Instagram : @sophie_simonet https://www.instagram.com/sophie_simonet/?hl=fr

Pour la septième année consécutive, l’Université Paris-Saclay organise autour de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars 2022, une série d’évènements autour de l’Égalité. Cette année, sur le thème « l’art se joue des genres », l’Université Paris-Saclay propose avec la dessinatrice Catel une exposition sur le thème des arts : de l'architecture aux jeux vidéo, l’occasion de découvrir les femmes pionnières que l'Histoire a oubliées. L'exposition itinérante est actuellement disponible au 2e étage du Bâtiment 332, au niveau du Pôle Orientation & Insertion Professionnelle aux cotés de portraits d’alumni inspirantes mises en valeur par le Réseau des Diplômés de l’Université Paris-Saclay.