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Jean Jouzel, un diplômé de l’Université Paris-Saclay mobilisé pour la planète

Alumni Article publié le 02 décembre 2020

 

Jean Jouzel, invité de l’émission Time for the planet

Le mercredi 2 Décembre 2020 de 21H à 22H30, Jean Jouzel diplômé de l’Université Paris-Saclay sera l’invité d’une émission organisée par l’association « Time for the Planet », dont l’objectif est de créer et financer des entreprises luttant à échelle mondiale contre le dérèglement climatique. L’émission, au format plateau TV live sera diffusée sur la chaine YouTube « Time for the Planet ». Ce sera pour l’association l’occasion de lancer son premier appel à innovations en dévoilant les critères de sélection des innovations et la liste des membres de son comité scientifique. Chacun est convié, que vous soyez chercheur, ingénieur, entrepreneur ou simple citoyen !

Regarder le teasing de l’émission

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Jean-Jouzel, climatologue, ex vice-président du GIEC engagé auprès de Time for the planet

Jean Jouzel est le climatologue qui a démontré le lien entre le changement climatique et l'activité humaine. Il fut également vice-président du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), et au cœur de la rédaction des rapports servant de base aux COP (Conférence des parties ou COP à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques). Par son adhésion à Time for the Planet, il montre aussi sa conviction qu'il n'est pas trop tard, et que la sphère économique va jouer un rôle fondamental dans la transition écologique.
https://www.time-planet.com/fr/tout-savoir/derriere-time-for-the-planet/scientifiques/e

Jean Jouzel, diplômé de l’Université Paris-Saclay

Jean Jouzel est diplômé de l’Université Paris-Saclay où il a obtenu en 1973 une thèse dans le domaine de la physique sur les mesures du tritium dans de faibles quantités d'eau à la teneur naturelle, à la Faculté des sciences d’Orsay.

Il démarre sa carrière au Centre d’Energie Atomique (CEA) où il rencontre son premier succès grâce au projet Vostok qui permet la découverte d'une couche de glace de 200 mètres sous le lac sous-glaciaire de Vostok en Antarctique. Fort de ce succès et de celui du programme Grip (forage au Groenland), Jean Jouzel met sur pied le programme Epica qui consiste à effectuer des forages dans l'Antarctique, et en devient directeur de 1995 à 2001.

Parallèlement, il assure les fonctions diverses de responsable du laboratoire de géochimie isotipique du CEA, du laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environnement (CNRS), du laboratoire de modélisation du climat et de l'environnement (CEA), il devient même responsable du groupe « climat » au sein du laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (CEA/CNRS). Plus tard, il est directeur de l'institut Pierre-Simon Laplace, une fédération de sept laboratoires, travaillant notamment sur les questions du climat.
En 1994, Jean Jouzel intègre le GIEC (Groupe d'experts international sur l'évolution du climat), en tant qu'expert puis en tant que membre du conseil d'administration du groupe d'experts.

En 2002, le CNRS lui décerne, conjointement avec Claude Lorius, une médaille d'or, plus haute distinction de la recherche scientifique en France. En 2007, avec le GIEC, il reçoit le prix Nobel de la paix.

Au cours de sa carrière, il a été l'auteur de plus de 250 publications scientifiques dont environ 200 sont parues dans les meilleures revues scientifiques. Il est l'un des auteurs les plus cités dans le domaine des sciences de l’univers.